Algérie

La France n'est pas à l'abri



La France n'est pas à l'abri
Inquiétude - Face aux problèmes de la Grèce, de l'Italie et du Portugal, l'inquiétude monte.
La Grèce a atteint un niveau de préoccupation qui a provoqué une baisse du Dow Jones. L'impossibilité de choisir entre restructuration de la dette et réinjection de liquidités ne rassure pas.
La dernière réunion de l'Ecofin est au moins aussi décevante que les précédentes. Le consensus politique semble extraordinairement difficile. Dans ce contexte, la France n'est pas à l'abri : son déficit budgétaire de 2010 vient immédiatement après la Grèce, l'Irlande, l'Espagne et le Portugal.
Cela s'est maintenu en 2011 aussi. Il y a donc une sorte de «second peloton» où l'Espagne, la France et l'Italie soulèvent des inquiétudes. Les manifestations madrilènes sont un signal d'alarme social à prendre en compte sérieusement. Les inquiétudes bancaires augmentent au fur et à mesure que les chiffres des encours des banques sur les pays en difficultés sont connus. Les systèmes bancaires grec, portugais et irlandais seraient en faillite s'ils devaient comptabiliser leurs encours sur leurs pays respectifs aux cours des obligations.
Ils servent de réservoir obligé des emprunts de leurs Etats.
Les banques européennes sont au centre des préoccupations : les intervenants américains au Comité de Bretton Woods cachaient mal ce qu'ils décrivent comme un laxisme européen face aux réformes réglementaires américaines, accusant les banques européennes d'une forme pernicieuse de concurrence : l'arbitrage réglementaire qui consiste à profiter d'une réglementation plus complaisante en Europe. Une combinaison de remous sociaux, de déficits des finances publiques et de la qualité des banques nous annonce un été aussi chaud qu'orageux. Le président de l'Eurozone, Jean Claude Juncker, parle du risque de voir la crise grecque embraser l'Eurozone et l'Europe.




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