Algérie

La France interroge l'Algérie sur son éventuel soutien à Kadhafi à la place de l'opposition Libyenne



L'Algérie a répondu à un questionnaire qui lui a été adressé par la France et dans lequel la France a demandé à l'Algérie si elle avait soutenu Kadhafi par des centaines de camions d'armement. Une question à laquelle l'Algérie a répondu par « non ». ce qui révèle que la France a pris les prétentions de l'opposition Libyenne très au sérieux.Un responsable au ministère des Affaires Etrangères a révélé à El Khabar que le mémoire déposé à la Ligue Arabe par le CNT conseil national de transition Libyen dans lequel il a demandé de charger une commission d'enquêter sur l'histoire des mercenaires ne mérite aucune réponse officielle de la part de l'Algérie, étant donné que le CNT Libyen ne représente rien dans la Ligue Arabe tant que la Libye est suspendue de cette Ligue. Donc, ces prétentions et mensonges n'ont aucun impact sur l'Algérie.
La même source qui a refusé de publier son nom a ajouté que la plainte déposée par le CNT Libyen contient des prétentions et accusations infondées dont la toile a été tissée par une organisation suspecte à Genève, qui prétend défendre les Droits de l'Homme, et ce, en complicité avec des opposants algériens appartenant à un mouvement s'appelant « Rachad », dont les militants se trouvent actuellement à Benghazi.
La plus importante « accusation » soulevée dans le mémoire du CNT, selon un article paru dans journal étranger publié avant-hier, fait état de « transport d'équipements militaires et armements en plus de mercenaires, par des avions militaires et civils algériens en destination de la Libye, pour soutenir le régime du colonel Kadhafi ».
Il a notamment été soulevé dans cette affaire en particulier, le sujet de la communication téléphonique effectuée, hie, entre le ministre des affaires étrangères algérien, M. Mourad Medelci et son homologue français M. Allain Jupé, à propos de laquelle, ce dernier a déclaré s'être « très amicalement » entretenu avec son homologue Medelci. Ce qui est inquiétant dans toute cette affaire, ce n'est pas le fait que la France ait osé interroger l'Algérie à propos de la véracité des prétentions de l'opposition Libyenne, mais le fait que les autorités algériennes se sont laissés faire sans la moindre réaction.


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