La France est favorable à ce que la Chine apporte son aide à la zone euro pour faire face à la crise de la dette via un mécanisme spécial actuellement à l'étude, a annoncé une source gouvernementale en marge d'un sommet des dirigeants européens à Bruxelles. Le président français Nicolas Sarkozy, a téléphoné au président Hu Jintao à ce sujet, a précisé cette source s'exprimant sous couvert de l'anonymat. Le mécanisme envisagé serait adossé au Fonds monétaire international. Le chef de l'Etat est favorable à leur participation, a-t-elle ajouté. De grands pays émergents, Chine en tête, ont répondu favorablement à un appel de la zone euro à lui venir en aide, traduisant l'incapacité de l'Europe à régler seule la crise de la dette. Après avoir longtemps assuré qu'ils se sortiraient seuls de l'ornière, les Européens se sont rendus à l'évidence: ils s'avouent implicitement incapables de créer à eux seuls un pare-feu assez grand pour contenir l'incendie avant qu'il ne se propage à l'Italie et n'embrase toute l'Union monétaire. En démultipliant au maximum par leurs propres moyens la puissance de feu du Fonds européen de stabilité financière (FESF), ils ne comptent parvenir à réunir que 1.200 à 1.300 milliards d'euros au mieux, soit en-deçà des besoins potentiels et des attentes des marchés. Les dirigeants de l'Union monétaire multiplient donc les appels du pied aux grandes puissances émergentes. Concrètement, cela va prendre forme par la création d'un ou plusieurs fonds spéciaux, dont l'un adossé au FMI, pour attirer les investisseurs extérieurs à la zone euro. Les pays émergents sont des cibles de choix. Le FMI est considéré comme une caution rassurante pour les pays émergents.
Posté Le : 30/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kamel A
Source : www.lemaghrebdz.com