Algérie

La France de Sarkozy abandonne sa « spécificité » et retourne dans le giron de l'Otan Tournant la page de la liberté de décision instaurée par de Gaulle



La France de Sarkozy abandonne sa « spécificité » et retourne dans le giron de l'Otan                                    Tournant la page de la liberté de décision instaurée par de Gaulle

La principale action de Sarkozy en politique extérieure en dehors du retour dans le camp de l'Otan, est qu'il a mis fin à la troisième ligne mise en place par le général de Gaulle dans les années cinquante, afin que la décision de la France soit indépendante des calculs américains.
Les observateurs du parcours de la France au cours du mandat du président Sarkozy, de sa position sur la carte internationale et de sa manière de réagir aux événements remarqueront qu'elle diffère de la France à l'époque de Chirac et du général de Gaulle. La différence de la politique extérieure de la France avec ce qu'elle était dans les décennies précédentes, apparait particulièrement après la décision du président Sarkozy du retour de la France dans l'Otan qui est dirigée par les Etats-Unis ce qui rend ses positions internationales dépendantes des calculs US. L'ancien président de Gaulle avait décidé en 1966 de se retirer de l'Otan et de fermer ses bases et ses bureaux sur le territoire français et avait bâti une politique extérieure indépendante et l'a renforcée par la possession du bouclier anti- nucléaire. Mais Sarkozy a justifié son retour à l'Otan en disant que « la France appartient à la famille des démocraties occidentales et son rôle n'est pas de s'aligner sur les autres, c'est-à-dire nulle part. Notre rapprochement de l'Otan renforce note indépendance nationale dans le mesure ou notre éloignement annoncé mais pas appliqué entrave nos marges de man'uvres ». Et si la réintégration non officielle de la France a eu lieu il y 15 ans, Paris avait sa spécificité et une décision propre sur les questions internationales, la position du président Jacques Chirac sur les frappes sur l'Irak en est le meilleur exemple. Ce qui a amené de nombreux français et anciens ministres français à critiquer la décision de la réintégration de la France dans l'Otan parce que c'est abandonner la spécificité de sa politique extérieure et renoncer à jouer le rôle de médiateur international, rôle qui était crédible puisque loin de la décision américaine. Les détracteurs ont considéré que la possibilité que la France influence la décision américaine était impossible, et que la politique européenne défensive ne permettra pas selon eux une indépendance de la décision européenne à laquelle a appelé Sarkozy.




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