En septembre 2017, au plus fort de la crise économique, le gouvernement Ouyahia a réactivé la formule d'accès au logement neuf, en remplacement de la formule «Logement social participatif», par le LPA.Les jeunes ressentent un réel engouement en se portant candidats, quitte à y consentir les sacrifices indispensables durant les années de versement des tranches pécuniaires, selon un échéancier élargi à la durée de la construction. La crise du logement en dépit des distinctes formules proposées par les pouvoirs publics, pour répondre à une demande toujours en excroissance, persiste et persistera vraisemblablement encore longtemps pour que l'offre réponde à la demande. Ce dossier épineux, garant de la stabilité sociale, n'est pas pris en charge comme il le devrait, au regard de la main basse de l'Etat sur une réglementation de référence, et autres lois, complètement en inadéquation par rapport à la réalité. Certes, des abus multiformes et scandaleux sont constatés autour de ce phénomène sur lesquels nous ferons la passe, pour nous intéresser à une formule qui semble faire des émules, plus particulièrement chez les jeunes couples, en compagnie des célibataires projetant de saisir, ce qui leur paraît être une véritable opportunité, de se caser. Les articles régissant les textes règlementaires, arrêtés interministériels, et décrets ne manquent pas depuis la promulgation de la loi de Finances 2010, où l'on trouve les modalités d'éligibilité, ainsi que les spécificités techniques, accoutrées aux conditions applicables financièrement à l?accès du logement promotionnel aidé. Un logement promotionnel aidé réalisé représente 2 800 000 dinars. Ce montant est inflexible en termes de surcoût et est assortie d'une garantie, dès la conclusion du contrat de vente sur la qualité de la construction engageant le promoteur immobilier. L'aide frontale de 700 000 dinars est débloqué illico presto par la CNL au profit du promoteur, alors que le bénéficiaire n'est tenue d'assurer qu'un virement variant entre 600 000 ou 900 000 dinars à verser par plusieurs tranches, tant que le logement n'est pas livré, dans les conditions d'habitabilité convenues. La différence du montant de l'apport du bénéficiaire et de l'aide octroyé par l'Etat est immédiatement versée par un crédit bancaire à taux bonifié de 1%, cependant que les aides de l'Etat restent non remboursables. Cette formule LPA qui vient remplacer l'AADL suscite l'enthousiasme et les espoirs d'une jeunesse trop longtemps exclue du droit de disposer d'un logement particulier en dehors du cercle familial, d'où l'importance dès son lancement par les représentants de toutes les catégories sociales. Posséder un logement est devenu vital pour une jeunesse qui est prête à se passer de l'éphémère voiture, contre une propriété durable, et ô combien sécurisante sur le plan sociétal.
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Posté Le : 14/01/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amar Khelifi
Source : www.lnr-dz.com