Algérie

La Formation professionnelle s'adapte aux besoins du secteur industriel Une convention sera signée prochainement entre les deux ministères



La Formation professionnelle s'adapte aux besoins du secteur industriel                                    Une convention sera signée prochainement entre les deux ministères
Un projet de convention entre le ministère de l'Industrie, des PME et de la Promotion des investissements et celui de la Formation professionnelle sera signé prochainement. Objectif : définir une relation de partenariat entre les deux secteurs incluant la spécification des besoins du premier (ministère de l'Industrie) et les capacités de formation dont dispose le second (ministère de la Formation professionnelle). Une commission mixte entre des représentants des deux secteurs a été installée, hier, en présence des premiers responsables. Les responsables se donnent une échéance d'une semaine pour mettre au point les besoins et les réponses y afférents. Dans une allocution prononcée à l'occasion, le ministre de la Formation professionnelle, Mohamed Mebarki, a indiqué qu'il s'agit de «faire un inventaire du secteur industriel et de ses besoins spécifiques», ensuite déterminer si les besoins formulés peuvent être assurés et enfin, définir les moyens à mettre en place par les deux secteurs en vue d'arriver à assurer une formation qualifiée dans le secteur industriel. Un point qui constitue une clé de voûte du développement industriel auquel aspire le pays et que le gouvernement a pris en charge à travers son plan présenté récemment devant le Parlement, explique de son côté Chérif Rahmani, ministre de l'Industrie des PME et de la Promotion des investissements. Cette convention, affirme M. Rahmani, vise, en premier lieu, à identifier les besoins des entreprises en qualifications, ensuite à classer ces besoins, pour aboutir, in fine, à l'élaboration d'une cartographie des besoins par les pôles industriels. «Nous sommes dans un monde de réseaux, reconnaît Rahmani, d'où l'urgence d'utiliser les techniques modernes. Nous n'avons pas d'autre solution (pour hisser l'économie nationale) que l'industrie, en investissant dans la ressource humaine. Un point qui est au c'ur de la nouvelle orientation gouvernementale». «Nous avons des besoins, à charge du secteur de la Formation professionnelle de voir quelles sont les opportunités réelles et quels sont les centres qu'il compte mettre à la disposition du secteur de l'industrie.» Pour M. Rahmani, «il s'agit de converger dans les plus brefs délais vers une vision commune, une démarche consensuelle et de compromis» entre son secteur et celui de la formation professionnelle. Pour le ministre de l'Industrie, «il est important de créer un couple durable entre l'école et l'entreprise. Voire un système fusionnel. Mais pour cela il faut mettre en place un agenda bien précis». La convention-cadre qui fera l'objet d'une signature incessamment devra, selon Rahmani, faire l'objet de PV (Procès-verbaux) signés par les deux parties où seront inventoriés les besoins ainsi que leur localisation. Enfin, Chérif Rahmani propose un calendrier pour le début des formations. Son homologue de la formation professionnelle se montre optimiste quant à répondre aux besoins en formation formulés par les secteurs industriels. «Le ministère de la Formation professionnelle a déjà les réponses aux besoins exprimés par le ministère de l'Industrie à hauteur de 99%.»
Il annonce que son secteur a mis le cap sur la spécialisation. Avec l'objectif final de «faciliter l'employabilité des jeunes et leur accès dans le monde industriel», selon M. Mebarki.
Y. D.


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