L'affaire des étudiants en imagerie médicale de santé publique et des sages-femmes, qui n'ont pas entamé leur formation à l'Institut national supérieur de formation paramédicale de Béjaïa, où ils ont été initialement orientés, faute d'un lieu d'hébergement, a trouvé son dénouement. Sur décision du ministère de la Santé, les concernés ont été repris par l'Institut national de formation supérieure paramédicale de Jijel.C'est ce qu'indique une note avisant ces derniers de se rapprocher de cet institut dès mardi pour prendre connaissance des formalités à accomplir pour entamer leur formation. Celle-ci devra, selon ce qui est précisé, s'appuyer sur un programme en présentiel et un autre à distance en visioconférence, en application du protocole sanitaire en vigueur.
Les cours en présentiel débuteront, selon la même note, le 14 février, et d'ici là, les étudiants concernés sont d'ores et déjà appelés à suivre leurs cours en visioconférence via la plate-forme de l'INSFP de Béjaïa, selon les mêmes précisions. Il est en outre souligné que le premier semestre de cette formation se déroulera en trois semaines réparties sur un programme en présentiel et un autre par visioconférence.
Pour rappel, 50 sages-femmes et 30 manipulateurs en imagerie médicale de santé publique sont concernés par cette formation. Face au retard enregistré pour entamer leur cursus à l'INSFP de Béjaïa, ces derniers ont alerté les responsables concernés sur le problème d'hébergement qu'ils rencontrent, qui les a empêchés de rallier leur lieu de formation.
L'intervention du ministère a permis la réorientation de ces étudiants à l'INSFP de Jijel, au grand soulagement de ces derniers qui devront désormais entamer leurs cours. Toutefois, les responsables de cet institut risquent d'être confrontés au même problème d'hébergement de ces étudiants.
Amor Z.
Posté Le : 08/02/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amor ZOUIKRI
Source : www.liberte-algerie.com