Le sanglier, comme partout en Algérie, prolifère dangereusement. On le trouve parfois à proximité d’axes routiers très fréquentés. Il est même arrivé qu’il pénètre en ville comme ce spécimen abattu récemment en plein Alger.
Les récents et très douloureux évènements en Algérie, ont favorisé des remontées biologiques inimaginables auparavant. La chasse ayant été abandonnée, partout la nature a repris ses droits.
Les hyènes tachetées en voie de disparition naguère réapparaissent dans les endroits les plus inattendus. Le renard doré, le chacal, et autres canidés sont en si grand nombre qu’on se demande, comment l’équilibre écologique peut rester aussi efficace.
Depuis les gros mammifères, jusqu’aux minuscules arachnides, la forêt d’El Kala reste un très bel exemple d’écosystème méditerranéen totalement vierge.
Si l’on pouvait bander les yeux à un touriste, le temps de l’introduire dans la région d’El Kala, et lui demander par la suite, de deviner où il se trouve, il est certain qu’il ne reconnaîtrait pas l’Algérie. En découvrant cette nature, le plus ignorant ne saurait pas de quel continent il s’agit ! Le plus malin devinerait, grâce aux espèces végétales et animales d’origine méditerranéenne qu’il rencontrerait ; mais il hésiterait aussi, sans aucun doute, à cause de la présence des espèces vivantes Asiatiques, Euro-asiatiques et Européennes.
Avec la mer et les lacs, les falaises et les plaines tranquilles, le parc d’El Kala n’a rien de comparable, au panorama qu’on trouve dans le sud de la Grèce, de l’Italie ou de l’Espagne.
Après la belle corniche bônoise de l’Est qui offre en alternance, plages et falaises, on arrive à Ras El Hamra, l’ancien « Cap de Garde », dont les hauteurs surveillent intensément l’activité dangereuse des pêcheurs, à l’aide de son célèbre phare : Bordj El Fnar.
Ras Ouerdia (Cap Rosa), avant-poste maritime d’El Kala et tout l’arrière pays, jusqu’à la racine des montagnes, sources, étangs, lacs, forêts et garrigues sont le domaine des chasseurs et des pécheurs.
Le lac Mellah, est le premier lac rencontré si l’on vient par la côte. Il doit son nom à la salinité relative de ses eaux, en contact avec la méditerranée par un bras de mer.
C’est un écosystème d’une richesse inouïe, car il dispose en plus des apports aquatiques maritimes, des sources de montagne.
C’est un Eden de palourdes qui fait le bonheur des Italiens, friands de ce genre de crustacés.
Au sud se trouve le lac Obeira, suivi immédiatement à l’est par le lac Tonga. Ces lacs représentent une étape nécessaire à la migration d’oiseaux venants d’Europe et d’Asie.
Ces trois lacs sont pour les oiseaux, soit des quartiers d’hiver, soit des zones d’habitat définitives.
C’est le domaine des grues, des hérons cendrés, des hérons blancs, des aigrettes blanches, des grandes aigrettes, des aigrettes garzettes, des cigognes noires et blanches, bref de tous les volatiles d’Europe, d’Asie et d’Afrique du Nord qu’on peut classer dans la catégorie des échassiers.
C’est également le lieu de rendez-vous des poules d’eau, des poules sultanes et des foulques. Les grèbes sont si nombreux qu’on a peine à y croire. Quant aux canards - Cols-verts, Souchets - et toutes sortes de plongeurs, ils arrivent et repartent par milliers. Les cormorans, même les cormorans nains, très rares tout comme les ibis, sont communs à El Kala.
Les écosystèmes d’El kala aidant, les espèces endémiques ont fait que l’Algérie a bénéficié d’une aide internationale insuffisante mais réelle, en ratifiant le traité de RAMSAR, pour entretenir ce vaste réseau de migration des oiseaux, à l’échelle du monde.
Les rapaces quant à eux, sont dans un équilibre parfait. Tous les aigles et les vautours rares existent à El Kala. Il est donc inutile d’en faire une liste !
Dans les très nombreux milieux aquatiques de la forêt on a dénombré plusieurs espèces d’amphibiens et de poissons. La plus connue de ces espèces, la plus populaire aussi, c’est la rainette ! Elle existe en nombre impressionnant en dépit des prédateurs comme les couleuvres (Natrix Tessalatus) et autres vipéridés qui pullulent près des étangs. La rainette est la seule espèce de grenouille qui vit sur les arbres en Algérie.
Entre Hippo-Hagra, la Phénicienne (Annaba), devenue pendant la période romaine Hippo-Regius et Hyppo-Diarrytus, la Bizerte de nos jours, la ville d’El Kala appelée à cette époque Tuniza, a toujours joué le rôle d’un centre économique, qui tout en restant discret demeurait un arrière pays formidable par ses richesses matérielles et surtout par ses ressources humaines.
Les récifs coralliens, fameux pour les valeurs marchandes, prirent soudain une importance considérable au Xème siècle.
Entre Bouna (Annaba)et Mers El Khars port à perles, c’est à dire El-Kala, de nombreux plongeurs s’adonnaient à partir d’embarcations spécialement aménagées, à la pêche du corail. Les gisements les moins profonds étaient évidemment les plus intéressants. Le plus connu de ces gisements à faible profondeur, se trouve à 40 Km à l’Est d’El Kala, près du lieu dit : Bordj Ali Bey.
c 1e belle ville mé il faut sauvgardé chaque piece pour qu'il reste 1beau tableau
amine keddache - architecte - el kala
15/06/2009 - 3629
merci pour les infos
c'est ma belle calle
hichem boukehili - etudiant - el kala
06/04/2009 - 2978
Je suis content que ca vous plaise, le site en question est en reconstruction avec un nouvel hebergement. il contiendera d'ici quelques jours beaucoup plus d'articles.
voici l'url:
http://averroes-institut.co.cc
Loudbel - Webmaster - Blida
27/09/2008 - 1925
vous m'avez donnè envie de venir voir l'algerie.merci
sara - etudiante - lyon
31/08/2008 - 1805
je trouve que le comentaire de monsieur ozrot dèbile
sara - etudiante - lyon
31/08/2008 - 1804
bon frenchement c'est bien la première foie que je lit un article aussi captivant conçernant el kala merci
bilel ouzrout - etudiant - el kala
27/05/2008 - 1390
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Posté Le : 15/02/2007
Posté par : hichem
Source : averroes-institut.ifrance.com