Algérie

La flamme et la cendre



Les Russes n’avaient pas pu imposer leur candidat Josef Tosovsky. L’arrivée d’un socialiste à la tête du FMI, temple du libéralisme, n’a pas choqué. Ni à Washington ni ailleurs. C’est que DSK fait partie de ce que d’aucuns appellent «la gauche cachemire». Ses partisans parlent de ses «réussites» dans la capitale américaine. De quoi s’agit-il '
«Malgré tous ses défauts, Strauss-Kahn a été un militant solide et efficace pour le FMI. Il a saisi l’occasion offerte par la crise d’augmenter la base de ressources du Fonds et d’améliorer son organisation et sa répartition des pouvoirs», a confié à l’AFP l’économiste Eswar Prasad. Autrement dit, l’ancien ministre français de l’Economie a bel et bien «profité» de la crise financière de 2008 pour relancer le FMI. Cette institution de Bretton Woods devait, selon les spécialistes, disparaître en raison d’une mondialisation envahissante remettant en cause les réalisations d’après-guerre. Des économistes de renom, tels Milton Friedman ou Joseph Stiglitz, ont reproché au FMI l’organisation de grands déséquilibres entre les pays du Nord et ceux du Sud. «La mondialisation n’est pas une malédiction», soutenait souvent le patron du FMI. Cela veut signifier qu’il n’est pas allé à Washington, où il a acheté un appartement grâce à un salaire annuel de base de 461 500 dollars, pour remettre en cause l’ordre établi. Aidé par des conseillers qui lui reconnaissent des capacités particulières de négociation et d’analyse, DSK n’a pas manqué de rebondir sur les effets de la crise financière provoquée par les subprimes américains. Il n’a pas hésité à jeter par la fenêtre ses convictions progressistes pour adopter un discours droitier, antisyndical et rigoriste. Les difficultés financières de l’Islande, du Pakistan, de la Grèce, de l’Irlande et du Portugal lui ont donné l’occasion de prouver à quel point il pouvait être plus royaliste que le roi. Il n’a pas hésité à accorder un prêt de 30 milliards d’euros à la Grèce au nom du FMI. Geste généreux ' «Pas du tout !», ont répliqué les experts grecs. Ceux-ci n’ont pas aimé les déclarations insultantes à l’égard de leur pays. «La réalité, c’est que ces gens-là sont dans la m... et ils y sont gravement. Ils ont beaucoup bricolé, ils savent très bien qu’ils ne paient pas d’impôts, que c’est un sport national de ne pas payer d’impôts en Grèce, que ça truande un maximum. Mais d’un autre côté, si on n’était pas venus à la dernière minute quand ils nous ont demandé de venir, ils seraient tombés au fond du gouffre», a déclaré le directeur du FMI lors d’une interview, en mars 2011, à Canal Plus. «Venant d’un socialiste qui, en plus, veut être président de la République française, c’est trop !», devait répliquer Notis Papadopoulos, directeur de la rédaction du quotidien Ta Nea. Le prêt de 30 milliards d’euros est accompagné d’un plan de rigueur qui étouffe la Grèce. L’image de «sauveur» que DSK voulait se donner, aidé par des médias complaisants, a irrité tous les socialistes européens, notamment en France, au Portugal et même en Irlande. La «croissance» est pour DSK un maître mot, même si en cours de route l’Etat doit abandonner les couches les plus défavorisées et réduire ses dépenses. DSK n’a pas produit beaucoup de discours ni émis des critiques visibles sur les pratiques frauduleuses de la grande finance ayant été à l’origine du dérèglement de la machine capitaliste.
L’attitude du FMI par rapport au Pakistan a été également fortement critiquée en raison du «chantage» imposé à Islamabad pour procéder à des coupes budgétaires en contrepartie de l’octroi d’un prêt. A l’été 2010, le Pakistan faisait face à une grave crise humanitaire née d’inondations dans tout le pays. DSK voulait imposer la suppression des subventions sur le prix de l’énergie et l’imposition d’une taxe générale sur les ventes. Adepte d’une fiscalisation à outrance et d’une «privatisation» du patrimoine industriel public «là où il le faut», DSK a montré, à plusieurs reprises, un aveuglement face aux détresses sociales. L’auteur de La Flamme et la cendre, un essai où il critique le socialisme soupçonné de «manquer» de «modernité», est, par exemple,  favorable au relèvement de l’âge légal de départ à la retraite. Idée pourtant rejetée par le Parti socialiste, sa famille politique. Ses détracteurs l’accusent de partager largement les idées des cercles restreints du forum libéral de Davos (Suisse) et du club français Le Siècle. Il a répliqué, toujours avec prudence, qu’il partage les idées de gauche sans s’enfermer dans les doctrines et les idéologies.
Reprenant un bloggeur américain, le site d’information Slate.fr observe, à propos de DSK, qu’il représente la vieille garde, l’élite bien éduquée, «l’ancien régime dans un monde
où de tels régimes sont en train de s’effondrer».
 


decouvrir dsk
issoufou oumarou - artiste - niamey
04/08/2011 - 17637

Commentaires

Je suis choqué autant de pouvoir et il se retrouve en prison mais je me crois dans un film policier comment la femme est rentré si il etait nu elle doit quitter les lieux ne pas rester et si il a vraiment essaye de la violer je pourquoi appel t il l hotel c une excuses bidon? et pourquoi a 10mn de depart de l avion J avoue que les socialistes au pouvoir en ce moment je ne les aimes pas, encore moins dsk mais il me fais pitié de la peine la verité sera dans 10 ou 20 ans un coup preparé par qui sarko?hollande? obama? les grec? peut etre qui va sortir et revenir en france enfin comment ne pas tenir sa zigounette quelque secondes tu paie toute une vie meme les sadic ne font pas de cette façon sauvage
sarah - autre - PARIS, France

16/05/2011 - 14784

Commentaires

Wah je crois rever qui ce dsk apres avoir profiter des costumes a 3500e et dormir dans des suites il va falloir qui goute a la pauvreté un homme de ce genre il va pas resister il va se suicider sa femme ne l aime plus j avoue qu il fait pitier
sarah - autre - levar, France

16/05/2011 - 14783

Commentaires

Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)