Algérie

La flamme d'Osaka s'est éteinte, celle de Biles pâlit



Tandis que les rêves olympiques de sacre à domicile de Naomi Osaka se sont éteints hier avec son élimination du tournoi de tennis, ceux de l'Américaine Simone Biles, blessée, ont pâli, mardi aux Jeux olympiques de Tokyo.Pour son retour à la compétition après deux mois d'absence pour cause de détresse psychologique, Osaka, dernière porteuse de la flamme olympique lors de la cérémonie d'ouverture, a subi la loi de la Tchèque Marketa Vondrousova.
«Chaque défaite me déçoit, mais celle-ci fait plus mal que les autres , a réagi la Japonaise.
L'attente à l'égard de la quadruple vainqueur de Grand Chelem était énorme au pays. Mais après deux premiers tours maîtrisés, elle était peut-être trop forte pour elle.
Le poids des attentes, la gymnaste américaine Simone Biles le connaît bien. «J'ai vraiment l'impression par moments d'avoir à supporter le poids du monde sur mes épaules», avait écrit sur Instagram la gymnaste de 24 ans, quadruple championne olympique. Hier, Biles, encore en lice dans les six épreuves, a lancé son incroyable quête de médailles avec le concours par équipes.
Mais la soirée ne s'est pas passée comme prévue pour celle qui, déjà quadruple championne olympique, peut rejoindre et même dépasser la Soviétique Larissa Latynina et ses neuf médailles d'or historiques à l'occasion des JO de Tokyo. Après un passage au saut en dessous de ses standards habituels (noté 13.766), la star a quitté brièvement la salle, puis est revenue avec son équipe, avec cette fois le statut de remplaçante aux barres asymétriques et aux deux autres agrès au programme (sol, poutre). Peu après, la fédération américaine de gymnastique a indiqué que Biles avait été remplacée «pour raisons médicales», précisant que «des examens seront réalisés quotidiennement pour déterminer si elle peut recevoir le feu vert médical pour les compétitions à venir».
Triplé suisse en VTT
L'Américaine Carissa Moore et le Brésilien Italo Ferreira ont écrit l'histoire en devenant les premiers champions olympiques de surf, à Ichinomiya. Du sable gris, enfin de belles vagues après deux jours de calme et surtout une joie sincère, partagée par les lauréats, habitués aux victoires dans le monde professionnel mais qui ont répondu présents aux Jeux olympiques, portés par le monde amateur: le surf a réussi son entrée, et Moore et Ferreira n'y sont pas pour rien. L'histoire, c'est aussi celle des Suissesses en VTT, qui, menées par Jolanda Neff, ont trusté les trois premières places de l'épreuve des dames, devant un public conquis. Après le succès populaire du cyclisme sur route, les épreuves de VTT ont montré à quoi auraient pu ressembler les Jeux de Tokyo sans la pandémie.
Il y a eu une belle revanche sur les tatamis de Budoka, hier. Celle de la Française Clarisse Agbégnénou, battue en finale de Rio-2016 par la Slovène Tina Trstenjak, et qui cette fois l'a battue à Tokyo.
Profondément affectée par le report des JO l'an dernier, Clarisse Agbégnénou était «tombée très bas», avait confié la judoka le 10 juin dernier à Budapest, juste après avoir gagné son cinquième titre mondial dans la catégorie.
Tôt le matin, dans des conditions difficiles en raison de la pluie et d'un vent fort, le triathlon dames a permis à Flora Duffy d'offrir aux Bermudes sa première médaille d'or de l'histoire des Jeux olympiques.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)