La flambée des prix

Il ne fallait pas attendre l'arrivée du mois de ramadhan, pour que de nouveau les prix de large consommation connaissent une poussée fiévreuse. C'est ainsi qu'en ont décidé des marchands. Lentement, mais sûrement, la mercuriale prend son envol, faire passer la pilule en douceur semble être le but des maitres des lieux, en conclave ils décident à eux seuls la tournure que devrait prendre la température des marchés. La cupidité fait agir certains, quitte à échauder le pauvre consommateur, la mère de famille et leurs petites économies seront mises à rude épreuve, par la spirale infernale des marchés sous le contrôle non déclaré de quelques «barons». Aussi et en dépit des assurances annoncées par le ministère du commerce, beaucoup de marchands agissent à leur guise. Une fois encore, le citoyen risque de nouveau de se faire déplumer, au vu de l'affolement des marchés, les étals des fruits et légumes, des viandes et volailles se préparent à revivre le même scénario que les années précédentes, en cette période, la veille du ramadhan qui malheureusement devient synonyme d'embrasement des prix, conjugué à cela, le frénésie de la consommation. Le citoyen lui est pris entre le marteau et l'enclume, d'un côté le ton apaisant des pouvoirs publics, plutôt rassurant quant à la maitrise des activités de commerce et de l'autre, une réalité amère, au quelle est confronté le consommateur. A titre d'exemple, prenons le cas du prix des viandes blanches, qui en un temps record a effectué une flambée spectaculaire, soit une hausse de près de 30%, passant de 240 DA le kg à 320 Da, sinon plus. D'autres produits très demandés durant ce mois assisteront à des augmentations parfois injustifiées, aux yeux et à la barbe de toutes les réglementations et contrôle, la loi de l'offre et la demande, explication simpliste lorsqu'on se retrouve désarmés devant, des actes de prédation caractérisée.