Ces derniers mois, la procréation médicalement assistée est de plus en plus discutée dans les foyers des couples dont l?un des conjoints est frappé de stérilité. L?on prend pour exemple le cas de la Tunisie où la fécondation in vitro (FIV) n?est pas considérée comme un luxe. En Algérie, le ministère de la Santé n?en parle même pas. La FIV ou la PMA ne sont pas remboursées par la CNAS. Ce sont ces aspects qui ont motivé la création d?une association pour la défense des droits des patients intéressés par une PMA. Elle est composée de praticiens et de citoyens. Elle s?est fixée comme objectif de sensibiliser le ministère de la Santé et celui du Travail sur la nécessité d?étudier ce dossier. « L?idée est d?amener ces deux ministères à admettre que la PMA n?est pas un luxe mais une nécessité pour des hommes et des femmes stériles. Les convaincre également de la nécessité de rembourser au moins deux tentatives de FIV », a indiqué Abdelatif B., un des membres de cette nouvelle association. En tous les cas, étant une des rares cliniques en Algérie à réaliser la PMA, Al Farabi est quotidiennement assiégée par des couples d?âges et milieux sociaux différents. En tous les cas, c?est avec à l?esprit ce combat que doivent mener les patients atteints de stérilité, que les spécialistes algériens et français présents à la 5e Journée de reproduction humaine se déplaceront en Afrique du Sud. A Duban précisément dans le cadre du XIXe Congrès mondial de la fertilité et la stérilité du 30 avril au 5 mai 2007.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 04/03/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : M. F. G.
Source : www.elwatan.com