Intervenant à l'issue du débat qui a suivi la réunion consacrée au
secteur de l'énergie, le président de la République a rappelé l'importance
vitale des hydrocarbures dans le financement de l'économie nationale avant de
souligner la nécessité de valoriser au maximum les revenus tirés de cette
ressource. Dans ce contexte, le chef de l'Etat a instruit la gouvernement de
veiller à bien faire progresser l'important portefeuille de projets industriels
en aval en cours ou en voie de mise en chantier dans le secteur de l'énergie
aussi bien ceux du raffinage que des autres industries pétrochimiques. Aussi,
le président de la République a également donné des instructions à l'exécutif
d'oeuvrer à «prolonger le plus longtemps possible, la durée de vie des
gisements pétroliers et gaziers du pays». Selon lui, «cela exige la poursuite
de l'exploration de nouveaux gisements et de leur mise en exploitation». Dans
le même ordre d'idées, le président a estimé que «cela invite aussi à
l'encouragement des économies d'énergie dans tous les domaines, y compris par
le recours à des technologies de faible consommation dans l'éclairage
domestique. Cela doit nous conduire, enfin, à nous mobiliser davantage pour le
développement des énergies renouvelables». Afin de réaliser cet objectif, le
président de la République a chargé le gouvernement de mettre sur pied un Fonds
pour le développement des énergies renouvelables qui sera alimenté à partir de
la fiscalité pétrolière. Dans son exposé, le ministre de l'Energie et des Mines
a présenté en introduction les récents développements du marché international
des hydrocarbures et ses perspectives à moyen terme, l'impact de la crise
économique mondiale et les décisions prises par l'OPEP à Oran, pour stabiliser
le marché, ainsi que le bilan et les perspectives de développement du secteur
sur le moyen terme. Globalement, le bilan présenté par Chekib Khellil pour la
période 2000-2008 fait ressortir une croissance substantielle tant de la
production primaire d'hydrocarbures, que des activités de transformation
d'énergie, ainsi que de l'accroissement soutenu de la génération d'électricité
parallèlement à l'expansion des infrastructures de transport et de
distribution. Les activités minières ont connu, également, durant la même
période une forte croissance, notamment pour les grands produits de la branche,
notamment les produits destinés à la fabrication des matériaux de construction.
Le ministre a estimé que l'activité hydrocarbures verra une poursuite de l'effort
d'exploration pour le renouvellement et l'extension des réserves nationales.
Aussi il s'agira de réussir une croissance modérée de la production, à même de
répondre aux besoins énergétiques du marché intérieur et de financement de
l'économie nationale, pour le prochain quinquennat 2010-2014.
En parallèle, les activités de
transformation, comme le raffinage, la liquéfaction du gaz et la pétrochimie
poursuivront leur développement à travers les grands projets en cours de
construction ou de lancement et cela, afin d'optimiser la valorisation des
produits primaires. En matière d'électricité, le représentant du gouvernement a
indiqué que les capacités de production d'électricité connaîtront une
augmentation soutenue, en vue de répondre aux besoins en croissance rapide de
la demande nationale, avec une réserve adéquate sur toute la période, et cela,
parallèlement à l'expansion des réseaux nationaux de transport et de
distribution, notamment, par un effort de l'Etat en matière d'électrification
rurale et de distribution publique du gaz naturel. Enfin, dans le secteur des
mines, le développement poursuivra la croissance substantielle de la
production, notamment, du phosphate, du fer, de l'or ainsi que des agrégats.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 07/09/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah C
Source : www.lequotidien-oran.com