Maillon faible du système éducatif, l'orientation scolaire pourrait enfin retrouver la place qui doit être la sienne. Les conseillers à l'orientation confinés souvent à des tâches administratives vont peut-être enfin pouvoir accompagner les élèves dans le choix de leur cursus. Le département de Benghabrit donne des instructions dans ce sens.Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Les conseillers à l'orientation, souvent frustrés de ne pouvoir jouer pleinement leur rôle, auront la possibilité d'accompagner les élèves, notamment ceux qui sont en fin de cycle.
C'est, en effet, à ce moment que beaucoup d'élèves se retrouvent désarmés, ne sachant vers quelle filière se tourner, ni vers quelles études universitaires lorsqu'il s'agit de nouveaux bacheliers. Pourtant, c'est le coeur même du métier de conseiller à l'orientation.
Au fil des années, ces derniers se sont retrouvés à accomplir plus de tâches administratives que de conseil auprès des élèves.
En réunissant les directeurs et les inspecteurs des centres d'orientation et de guidance scolaires, la ministre de l'Education a donné des instructions afin que les missions d'orientation reprennent leur place au niveau des établissements scolaires des paliers moyen et secondaire. Les élèves ont, à différentes périodes de leur scolarité, besoin d'informations pour s'inscrire dans un projet personnel prenant compte des possibilités qui s'offrent à eux mais également de leurs capacités.
A la fin du cycle obligatoire, à savoir le moyen, beaucoup de collégiens se retrouvent à la croisée des chemins. Certains font face au dilemme du choix de la filière au niveau du secondaire tandis que, pour d'autres, c'est le saut vers l'inconnu puisqu'ils n'ont pas pu obtenir la moyenne requise pour accéder au lycée.
C'est à ce niveau-là que l'orientation prend toute son importance. Il s'agit de guider les futurs lycéens vers la filière dans laquelle ils ont le plus de chance de s'épanouir mais également d'éviter de perdre dans la nature ceux qui n'ont pas les capacités de poursuivre leurs études. Les conseillers à l'orientation peuvent à ce moment proposer les alternatives que sont les centres de formation professionnelle.
Au niveau du lycée, il s'agit d'anticiper et de guider au mieux les lycéens dans le choix de leurs futures études universitaires. Très souvent, les nouveaux bacheliers n'ont aucune connaissance des possibilités qui peuvent s'offrir à eux. Ils ne s'intéressent à la question qu'après avoir obtenu les résultats du baccalauréat. Le laps de temps qui leur est laissé pour s'inscrire ne leur donne pas la possibilité de prendre connaissance de l'ensemble de l'offre de formation universitaire.
Le conseiller à l'orientation a pour rôle de, justement, les aider à construire un projet et à se donner les moyens de le réussir en faisant les bons choix au bon moment.
Très souvent, un mauvais choix est à l'origine de l'abandon des études, ce qui aurait pu être évitable si le projet avait fait l'objet d'un bon accompagnement.
N. I.
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Posté Le : 25/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nawal Imès
Source : www.lesoirdalgerie.com