L'Algérie manque dangereusement d'argent pour financer les créances des entreprises publiques, pareillement, pour relancer les projets infrastructurels gelés, pour empêcher le creusement des déficits de fonctionnement, bref, l'Etat est submergé par la crise secouant les finances publiques, et les obligations qu'impose la balance des paiements.Cette situation désolante ne sera pas résolue par un coup de baguette magique à court terme. Les effets politiques pour changer les mentalités, et la mise en ?uvre des réformes structurelles prendra du temps, peut être beaucoup de temps, en considération des atermoiements, voire de la possibilité d'une fuite en avant remettant en question le programme visant à diversifier l'économie nationale. L'imbroglio nait à la suite de la publication de l'instruction présidentielle à la suite de l'adoption par la tripartite de la charte sur le partenariat public-privé, qui a été suivie moins de deux semaines plus tard par la convocation par Djamel Ould-Abbès des mêmes partenaires sociaux, a jeté le scepticisme sur les voies et moyens de remplacer le consensus trouvé appliquant l'instruction présidentielle concernant l'ouverture du capital des entreprises publiques. Pourtant, Sidi Saïd, le patron de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a bien déclaré que «la charte Partenariat Public-Privé est le summum de la compréhension du consensus et de l'acceptation de la vision du Président de la République, quant à renouveler l'économie nationale», ajoutant que «cette charte ratifiée a été portée et initiée par un dénominateur commun qui est le programme du président de la République, et l'amour du pays», et pour enfoncer le clou aux manipulateurs Sidi Saïd accentuera ses dires «qu'un pays qui ne transcende pas les blocages face à son épanouissement est voué à l'échec». Ce que d'aucuns des nostalgiques de l'économie administrée n'arrivent à franchir est l'obstacle de la nécessaire rationalisation des dépenses publiques, de l'équilibrage selon les possibilités de nos avoirs des importations des biens et services. «Cette rationalisation macro-financière sera accompagnée d'un programme de réformes structurelles à même de transformer notre économie, et nous conduire à terme à la réalisation de l'objectif central de diversification de nos exportations et de pérennisation de la croissance», explique le président de la République dans sa récente interview figurant dans le rapport 2017, d'Oxford Business Group. Bien décidé à faire de l'année 2018, l'année de lutte contre la fraude et la corruption, Bouteflika à propos de la rationalisation macro-financière dira «qu'elle sera accompagnée d'un programme de réformes structurelles à même de transformer notre économie, et nous conduire à terme à la réalisation de l'objectif central de diversification de nos exportations, et de pérennisation de la croissance». Est-ce vraiment la fin de l'ère des budgétivores '
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Posté Le : 31/01/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amar Khelifi
Source : www.lnr-dz.com