Algérie

La fille du chahid Ahmed Boudraâ malmenée



La fille du chahid Ahmed Boudraâ, non moins célèbre frère du martyr de la Révolution, Salah Boudraâ, issue d'une famille de révolutionnaires, affirme qu'elle a frappé à  toutes les portes, en vain. «Je suis mère d'une famille nombreuse, avec un mari très âgé qui perçoit une faible retraite, et des enfants au chômage; je suis malade et je ne parviens même pas à  payer mon traitement; je suis dans le besoin le plus absolu et je n'ai trouvé aucune aide», affirme-t-elle.
Et d'ajouter: «Etant fille de chahid, je n'ai jamais réclamé des avantages, mais les temps ont changé et les conditions de vie sont devenues trop dures ; je n'ai fait que demander ne serait-ce un petit local ou même un kiosque pour nourrir ma famille et m'occuper de mon mari.» Naânaâ, la soixantaine entamée, parle avec amertume et regret du mauvais accueil qui lui est réservé chaque fois qu'elle s'adresse aux services de l'APC. «On m'a traitée de manière indigne en me faisant attendre pendant des heures, alors qu'un responsable de la municipalité n'a pas hésité à  me chasser dehors, à  mon âge », dénonce-t-elle. Dans un dernier recours, Naânaâ Boudraâ s'adresse au wali de Constantine avec l'espoir d'avoir enfin une oreille attentive. Grande a été sa surprise lorsqu'elle reçoit la réponse à  travers une correspondance datée du 24 février dernier. «Alors que je m'attendais à  àªtre reçue, on m'adresse un lettre dans laquelle on me demande de me rapprocher des services de l'OPGI et postuler pour l'obtention d'un local, laquelle démarche ne sera possible qu'à la condition de passer par une vente aux enchères », déplore-t-elle. Une réponse qui l'a profondément déçue.
«Comment pourrai-je réclamer un droit dans ce pays, alors qu'on ne cesse de me malmener de cette manière, sachant que je suis dans le besoin total et que je parviens difficilement à  acheter mes médicaments ' Alors pourquoi on me demande d'aller acheter un local qui coûte des dizaines de millions '» s'indigne-t-elle. Malgré tous ses déboires, Naânaâ Boudraâ nourrit toujours l'espoir d'être rétablie dans ses droits par les autorités de la wilaya.                                  


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)