Algérie

La filière des harraga vers la Sardaigne démantelée



Des passeurs algériens arrêtés en Italie La police italienne a procédé, ce jeudi, à l’arrestation de trois Algériens et un Nigérian dans le Sud de la région de Sicile, a annoncé l’agence de presse Aki. Les personnes arrêtées ont été présentées à la justice sous l’inculpation de trafic illégal d’immigrants de l’Algérie vers l’Italie. Le chef de cette filière, un certain B. Abdelhamid, 46 ans, a été arrêté pendant qu’il attendait l’arrivée sur les côtes de la petite île de Lampedusa (sur la voie maritime reliant la Sicile à la Tunisie ), alors que ses complices acheminaient pas moins de 43 harraga. Ce même jour, la police italienne a réussi à intercepter 167 émigrés clandestins qui ont réussi à atteindre les côtes du Sud de l’Europe. La nuit, c’était 15 autres Algériens qui étaient arrêtés dans la côte Ouest de la Sicile, rapporte la même source. Selon la police italienne, la voie des côtes algériennes vers l’Europe en passant par la Sardaigne a commencé à être empruntée par les passeurs algériens depuis moins de deux ans. Les autorités italiennes, pour leur part, viennent d’approuver une loi très controversée qui cible les émigrés clandestins et qui prévoit des sanctions plus aggravées, des amendes et des procédures d’expulsion plus dures, au moins depuis le retour du gouvernement centre-droit mené par Silvio Berlusconi qui avait promis de stopper le flux des émigrants clandestins, phénomène jugé sous le prisme des circonstances aggravantes sous la loi italienne et les concernés risquent des peines de prison allant de six mois à quatre ans ferme. Cela représente un durcissement des sanctions, vu que les lois antérieures prévoyaient des peines allant de deux à dix-huit mois de prison seulement. Pour rappel, l’Italie demeure l’un des points d’arrivée préféré des réseaux de l’émigration clandestine dans le Sud de l’Europe et enregistre, selon les autorités italiennes, une moyenne de deux à trois cents arrivées par jour, provenant clandestinement de l’Algérie et de la Tunisie. A.B.


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