Algérie

La filiale agroalimentaire turque veut s'installer en Algérie



La filiale agroalimentaire turque veut s'installer en Algérie
Peut-il y avoir des usines de production turques en Algérie dans le cadre de la règle commerciale du 49/51% 'Les produits turcs, importés jusque-là peuvent-ils être produits en Algérie ' «Une décision sera prise après cette réunion. Nous tenons à négocier avec nos homologues algériens et les partenaires économiques pour voir les différentes possibilités», explique Hassan Aslan, conseiller commercial de Turkuaz Events de la mission économique de l'ambassade de la Turquie en Algérie. Une deuxième rencontre de B2B entre opérateurs économiques turcs et algériens a eu lieu hier à Alger. Les centres d'intérêts se focalisent essentiellement sur la filiale agroalimentaire (produits en poudre, légumes secs, biscuits, fruits secs, confiture et confiserie, jus et eau minérale).Les Algériens aimeraient conclure le partenariat dans le cadre du 49/51%, affirme Ali Saigh, importateur des produits turcs : «Nous voulons un savoir-faire et le transfert de technologie vers l'Algérie.» Une démarche qui peut se concrétiser dans la mesure où une convention-cadre a été signée entre l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) et les opérateurs turcs en juin 2014 lors de la première rencontre de B2B d'Alger. Les Algériens ne veulent plus être «passifs», conscients de l'intérêt que portent les Turcs à leur marché et veulent «conquérir ensemble le marché africain», selon Djamel Ghezzali, chargé de communication de l'UGCAA «C'est essentiellement à la compétitivité que nous nous intéressons d'abord, au développement de nos PME-PMI et surtout, à une mise à niveau de nos adhérents en fin de course», explique-t-il.Les opérateurs turcs, qui s'intéressent de près à l'évolution du marché algérien, veulent doubler le volume d'échange entre les deux pays. Il a atteint, en 2013, les 5 milliards de dollars et les Turcs espèrent atteindre les 10 milliards dans le court terme. Selon Hassan Aslan, il y a eu 2,1 milliards de dollars d'importations algériennes de Turquie. L'Algérie a exporté quant à elle 2,7 milliards de dollars vers la Turquie. «La Turquie considère le marché algérien comme étant stratégique au vu du volume des échanges, en constante croissance, et les possibilités de densifier les flux des échanges, notamment en direction de notre pays, ?uvre à l'élargissement de la coopération bilatérale pour d'autres secteurs», affirme encore Hassan Aslan.




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