Après avoir subi des attaques du ministère des Affaires étrangères, la journaliste Leyla Haddad dénonce des "agressions physiques" dont elle a été victime. Elle est soutenue par la Fédération internationale des journalistes, FIJ, qui dénonce une "atteinte à la liberté d'expression". Dans un communiqué rendu public, la FIJ dénonce "les agressions physiques dont a été victime, il y a quelques jours à Bruxelles, notre cons?ur Layla Lefèvre-Haddad". Des agressions que Philippe Leruth, le président de la FIJ, juge "inacceptables". "Nous demandons au gouvernement algérien de faire en sorte que cessent toutes les intimidations à l'encontre de la journaliste, bien connue du Parlement européen de Bruxelles", ajoute le responsable dont le communiqué a été diffusé sur le site Internet de la FIJ."Il est clair qu'il y a la volonté ici de faire taire une voix qui dérange, ajoute Anthony Bellanger, le secrétaire général de la FIJ. Mais la liberté d'expression et la liberté de la presse ne se négocient pas. Que nous soyons à Bruxelles ou à Alger. Elles s'imposent à tous les citoyens." Suite à deux vidéos, l'une en arabe et une autre en français, adressées au chef de l'Etat, Leyla Haddad a dénoncé des "agressions" et "intimidations". La première vidéo étant enregistrée dans l'enceinte du Parlement européen à Bruxelles, le ministère des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur de l'Union européenne en Algérie pour protester contre le "détournement de symboles" du Parlement européen.
Ali Boukhlef
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Posté Le : 20/06/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ali Boukhlef
Source : www.liberte-algerie.com