Algérie

La FIFA intervient pour Bouakkaz



Le feuilleton MC Oran se poursuit. Ce dernier est acculé. Dans le dernier épisode le marquant, le club vient d'être destinataire d'un courrier officiel émanant de la FIFA, sommant la direction du club à régler le dû réclamé par l'entraîneur Mouaz Bouakkaz. Limogé récemment par la direction de Youcef Djebbari, Bouakkaz s'oppose au règlement à l'amiable de ce bras de fer. Bien au contraire. Il continue à réclamer le paiement de 6 mois à hauteur, selon des sources difficiles à vérifier, de 1,8 million de dinars/ mois. Par ailleurs, le nouvel entraîneur, Abdelkader Amrani, est exceptionnellement autorisé à s'aligner sur le banc de touche pour guider ses poulains. Une dérogation exceptionnelle de 21 jours lui a été accordée. Ayant fraîchement pris les commandes du team, le coach Amrani peine à expliquer la dernière défaite, à domicile, de son équipe face à l'Olympique de Médéa. Cette défaite accentue la crise à telle enseigne que le coach est appelé à jouer le rôle du sapeur- pompier, en sauvant le club de «la chute libre». La déception est d'autant plus totale qu'aucun n'arrive à expliquer cette série de défaites qui frappent de plein fouet le club à tel point que le spectre de la relégation rôde en pleine vitesse. Il constitue, d'ailleurs, le sujet principal des débats locaux. Les Hamraoua peinent toujours à concrétiser ce déclic tant attendu, ne serait- ce que pour sauver les meubles en gardant la «tête haute» à l'issue de cette saison; celle- ci restera, contre toute attente, gravée dans les annales du club compte tenu des résultats peu reluisants réalisés par les Rouge et Blanc. Le nouveau coach n'a d'ailleurs pas dissimulé sa «déception», lorsque ses poulains ont été battus dans leur fief, à Oran. D'autant plus que cette rencontre constituait, pour les Hamraoua, un enjeu de taille. «Je savais qu'il s'agissait d'un match piège dans lequel sont tombés nos joueurs», a-t-il déploré, soulignant que «j'ai beaucoup travaillé sur l'aspect mental». Selon Amrani, ses poulains ont raté «le premier half» de la rencontre, en passant à côté de la plaque alors que «l'équipe adverse a formé un bloc défensif organisé». «Il fallait trouver des solutions et opérer à partir des côtés», a-t-il expliqué, ajoutant que «l'apport des deux flancs n'était pas concluant». Du coup, le but, signant la défaite de la citadelle des Hamraoua, a été signé sur une petite frappe. Décortiquant le jeu de ses joueurs, Amrani a estimé que ces derniers ont manqué de «concentration», élément principal à prendre en compte lors de telles rencontres. Le but encaissé par le Mouloudia a totalement affaibli les joueurs, notamment sur le plan moral, installant, du coup, l'inconstance dans les rangs du groupe alors qu'ils étaient «censés se rebiffer en réagissant dans une sérénité totale». D'autant plus que dans le second half de la rencontre, les joueurs ont tenté quelques opportunités. Les joueurs se sont illustrés par leur hésitation et leur lenteur dans la transmission du ballon. Le club traverse une zone de turbulences, celle- ci est accentuée par plusieurs défauts relevés dans les trois compartiments composant l'ossature de l'équipe. Que faut-il donc faire pour réagir à la hauteur des événements ' Amrani ne détient pas la baguette magique hormis de «composer» avec les joueurs qu'il guide, ne serait- ce que pour éloigner le club de la zone...rouge.


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