La fièvre gagne la ville

D'un côté, le CSC est leader incontesté de la Ligue 2 avec un parcours sans faute de 6 rencontres sans défaite et, surtout avec zéro but encaissé. En face, le MOC est dauphin et s'est assuré le titre momentané de meilleure attaque avec 11 réalisations en 6 rencontres. Sa défense reste aussi l'une des plus mauvaises de la Ligue 2. D'ailleurs, les protégés d'Alves ont vu leur invincibilité voler en éclats lors de la dernière journée face à  l'O. Médéa. Historiquement, c'est le MOC qui comptabiliserait le plus grand nombre de victoires, surtout durant les années 70 et 80, alors que la tendance s'est quelque peu inversée durant ces deux dernières décennies, de même que pour les supporters dont la majorité était d'obédience mociste, ce qui est tout à  fait le contraire aujourd'hui. Il faut rappeler que la première rencontre officielle entre les deux clubs a eu lieu lors de la saison 1948-1949, alors que certains précisent que les deux clubs se sont affrontés lors d'une joute amicale un certain 28 octobre 1942. C'est ainsi que les Blanc et les Verts s'affronteront demain pour la 48e fois de leur histoire. On notera aussi que l'effectif du MOC de cette année renferme un pur produit du CSC, qui n'est autre que Mezaïni, devenu une pièce maîtresse dans le plan de jeu du Brésilien Alves, de même que l'entraîneur adjoint du coach clubiste, Khezzar, n'est autre que l'ancien joueur du MOC, Bounaâs. Les poulains de Khezzar observeront, comme à  leur habitude, une mise au vert au niveau d'un hôtel à  El Khroub, alors que ceux d'Alves séjourneront à  la résidence du club. Côté technique, les deux clubs ne comptent plus de blessés, Hamadou (CSC) et Kheniffsi (MOC) étant complètement rétablis. Pour en savoir plus, nous avons contacté l'entraîneur adjoint du MOC, Neghiz, alors que le coach clubiste est resté tout simplement injoignable. Pour Neghiz : «Nous sommes conscients que nous allons affronter la meilleure équipe du championnat. De plus, le CSC renferme d'excellents joueurs supervisés par un staff technique très compétent. C'est dire que nous n'aurons pas la tâche facile. Mais notre équipe est prête à  relever le défi, et nous n'avons pas l'intention de modifier notre façon de jouer.» Notre interlocuteur ajoutera : «Je pense que toutes ces données font que la pression est actuellement de l'autre côté ; c'est à  eux de préserver leurs acquis.» L'adjoint d'Alves terminera l'entretien en nous déclarant qu'une éventuelle défaite ne serait pas la fin du monde, mais que l'équipe aura encore 23 autres occasions d'engranger des- points.