Algérie

La fièvre acheteuse s'empare des Béjaouis


Faire plaisir à leurs enfants, c'est la préoccupation de l'heure chez les ménages à Bejaïa. C'est la ritournelle de la dernière décade du mois sacré. Une grande affluence est constatée dans les magasins d'habillement. Ces dernières années, beaucoup s'y prennent le plus tôt possible, histoire de dénicher la bonne affaire ou encore d'éviter une éventuelle flambée des prix. Devenu une saignée pour les ménages, l'achat les vêtements de l'Aïd El Fitr demeure l'impératif de l'heure à travers tout le pays. À Béjaïa, l'achat des vêtements neufs aux enfants a déjà commencé. Les magasins spécialisés en habillement pour enfants et même adultes connaissent chaque soir un engouement de plus en plus accru. Entre boutiques de luxe et autres, et friperie, les rues et les ruelles de la ville de Béjaïa grouillent de monde aidé par un climat doux. La densité de la circulation automobile en ville témoigne d'une activité exceptionnelle en ce mois sacré. ¨À une dizaine de jours de l'Aïd El Fitr, le commerce devient prospère pour bon nombre de magasins qui ne désemplissent pas de parents en quête de vêtements pour leurs gamins. Les familles entières quittent leurs foyers justes après la rupture du jeûne pour se ruer vers les magasins et les grandes surfaces du centre-ville, à la recherche des bonnes affaires. Les ménages sont appelés à de nouveaux sacrifices financiers dans un élan traditionnel qui n'a de valeur que la satisfaction de sa progéniturePour faire leurs achats, les gens font d'abord le constat au niveau de chaque magasin du centre-ville ou encore d'autres quartiers huppés de la ville, autant d'endroits qui restent privilégiés pour les ménages, à cause d'un grand choix, particulièrement après l'ouverture de nouvelles boutiques de différentes marques. Certains parents on déjà fait les achats de l'Aïd, avant même d'entamer le mois de Ramadhan pour éviter les mauvaises surprises dont l'augmentation des prix des articles vestimentaires à l'approche de l'Aïd. Exposées dans les vitrines ou sur les étals, les tenues vestimentaires sont disponibles en termes de quantité, quant à la qualité, il faut se rendre aux magasins des quartiers chics.
Approché au niveau d'un magasin sur l'avenue de l'ALN, Malika, accompagnée de ses deux filles, est dans l'embarras. Les prix de prêt-à-porter sont inabordables. «Il y a les commerces qui affichent les prix abordables, avec les tenues dont les prix se situent entre 2500 et 3500 DA, le problème se pose au niveau de la qualité», se plaint-elle. Si certains ménages peuvent se permettre dd'acheter leurs vêtements dans les magasins de luxe et spécialisés à des prix hors de portée - qualité oblige - d'autres à faibles revenus en sont incapables et généralement contraints de prospecter le marché afin de localiser les commerces affichant les prix raisonnables. Selon certains vendeurs, les prix pratiqués cette année se rapprochent de ceux de l'année écoulée. Avec la baisse continuelle du pouvoir d'achat, de nombreux ménages sont dans l'incapacité d'habiller leurs progénitures, et c'est vers la fripe qu'on s'oriente. Ces marchés de la friperie permettent à cette frange de la société de satisfaire la demande de leur enfants. Il suffit de bien chercher pour dénicher les vêtements de bonne qualité à un prix très abordable. Aussi saignantes soient-elles, les dépenses du mois de Ramadhan, l'achat de vêtements pour l'Aïd El Fitr et la confection des gâteaux, demeurent incontournables, tradition oblige'
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