Algérie

La FIDH exige une enquête



Dans un communiqué rendu public, jeudi passé, la FIDH et l’Organisation marocaine des droit de l’homme (OMDH) ont rappelé que  «Garhi Najem Ould Feydel Souidi a trouvé la mort alors qu’il tentait d’entrer dans un camp dressé par les habitants de El Ayoun, qui protestaient contre la détérioration de leurs conditions de vie».
L’organisation de défense des droits de l’homme a demandé aux autorités marocaines de «déterminer les responsabilités et traduire devant la justice les responsables de la mort de Feydel Souidi devant la justice et à respecter les principes du droit humanitaire applicables aux civils lors des conflits armés». La FIDH  a souligné aussi que le camp érigé par les Sahraouis à quelques kilomètres de la ville de El Ayoun occupée l’a été pacifiquement. «Environ 20 000 Sahraouis ont en effet décidé, par la création de ces camps, de s’élever, de manière pacifique, contre le non-respect de leurs droits socio-économiques et de leur droit à l’autodétermination. Cinq autres personnes ont également été blessées lors de l’incident. Cet événement a eu lieu au lendemain de la visite au Maroc de Christopher Ross, émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, lors d’une tournée régionale visant à relancer les pourparlers entre les autorités marocaines et le Front Polisario, autorité notamment en charge des camps de réfugiés sahraouis en Algérie, et luttant pour l’indépendance du Sahara occidental», peut-on lire dans le communiqué de la FIDH. Et comme l’assassinat du jeune Sahraoui a entraîné dans son sillage la fermeture du bureau de la chaîne qatarie Al Jazeera à Rabat, en raison de sa couverture des événements, la FIDH exprime «sa préoccupation sur la détérioration de la liberté de la presse au Maroc». La chaîne qatarie est accusée par les autorités de manquer aux règles de déontologie journalistique. «Cette décision intervient alors que sept journalistes espagnols désirant couvrir les événements du camp de El Ayoun ont été empêchés de le faire par les autorités marocaines», a indiqué la FIDH, en appelant le gouvernement marocain «d’annuler la décision de fermer les bureaux de la chaîne Al Jazeera et permettre le libre exercice des médias, y compris dans la couverture des événements au Sahara occidental».


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