Algérie

La fête morose des travailleurs



Les travailleurs algériens ont fêté hier, à l'instar de leurs semblables dans le reste du monde, la fête des Travailleurs, ou journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs.Les travailleurs algériens ont fêté hier, à l'instar de leurs semblables dans le reste du monde, la fête des Travailleurs, ou journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs.
Et comme chaque année le président de la République a adressé un message aux travailleurs dans lequel il a surtout mis l'accent sur la nécessité de conforter la place du travailleur dans la société. Bien sûr le chef de l'Etat a aussi réitéré sa détermination à préserver l'emploi dans un contexte économique par trop difficile, notamment par la pandémie du coronavirus. Cette année la commémoration intervient aussi dans le contexte de cette pandémie où des milliers de postes d'emploi ont été perdus à cause de cette pandémie. Le pouvoir d'achat n'est pas en reste puisqu'il ne cesse de connaître une érosion continue. Et c'est notamment cette question qui a fait couler beaucoup d'encre et qui a aussi suscité la préoccupation majeure des travailleurs algériens.
En effet, par la conjugaison de plusieurs facteurs et paramètres le pouvoir d'achat des travailleurs n'a cessé de dégringoler tout le long de ces derniers mois, voire même ces dernières années. D'évidence cela a causé de multiples torts aux intérêts de très larges pans dans la société qui se sont retrouvés au seuil de la paupérisation pour certains, alors que d'autres c'est le monde de la pauvreté qui les a accueillis. C'est que l'érosion du pouvoir d'achat est assez palpable depuis des années. Depuis bien sûr le début de la chute du prix du pétrole, il y a de cela quelques années déjà, les difficultés économiques se sont accumulées. Cette situation catastrophique a mis en difficulté les différents gouvernements qui se sont retrouvés face à d'inextricables problématiques toutes difficiles à résoudre. On se souvient à ce propos de la fameuse planche à billets initiée au moment où la trésorerie publique était à sec. Cette politique était certes conjoncturelle, mais ses effets durent jusqu'à maintenant et ne sont pas prêts de s'estomper. Cela a eu d'énormes répercussions sur le pouvoir d'achat des Algériens en général et des travailleurs en particulier. L'inflation a pris ces derniers temps une autre dimension et les prix sont devenus incontrôlables. En effet, les prix de certains produits de première nécessite ont atteint des cimes jamais atteintes auparavant.
Ce mois sacré de Ramadhan a été ainsi, du moins jusqu'à présent, particulièrement éprouvant pour les petites bourses car la ménagère souffre le martyre mais n'arrive pas à remplir son couffin. C'est dire combien la situation socio-économique est difficile. On comprend dès lors pourquoi les syndicats autonomes sont montés au créneau pour tirer la sonnette d'alarme. L'effervescence que connait le front social atteste de cette grande inquiétude qui taraude l'esprit des travailleurs et de leurs représentants syndicaux. Les grèves qui sont allées se multipliant ces dernières semaines sont l'expression apparente de cette inquiétude qui ira certainement crescendo à l'avenir tant les salaires qu'ils perçoivent n'arrivent plus à leur assurer le minimum car l'inflation galopante a tout emporté sur son passage.
Et comme chaque année le président de la République a adressé un message aux travailleurs dans lequel il a surtout mis l'accent sur la nécessité de conforter la place du travailleur dans la société. Bien sûr le chef de l'Etat a aussi réitéré sa détermination à préserver l'emploi dans un contexte économique par trop difficile, notamment par la pandémie du coronavirus. Cette année la commémoration intervient aussi dans le contexte de cette pandémie où des milliers de postes d'emploi ont été perdus à cause de cette pandémie. Le pouvoir d'achat n'est pas en reste puisqu'il ne cesse de connaître une érosion continue. Et c'est notamment cette question qui a fait couler beaucoup d'encre et qui a aussi suscité la préoccupation majeure des travailleurs algériens.
En effet, par la conjugaison de plusieurs facteurs et paramètres le pouvoir d'achat des travailleurs n'a cessé de dégringoler tout le long de ces derniers mois, voire même ces dernières années. D'évidence cela a causé de multiples torts aux intérêts de très larges pans dans la société qui se sont retrouvés au seuil de la paupérisation pour certains, alors que d'autres c'est le monde de la pauvreté qui les a accueillis. C'est que l'érosion du pouvoir d'achat est assez palpable depuis des années. Depuis bien sûr le début de la chute du prix du pétrole, il y a de cela quelques années déjà, les difficultés économiques se sont accumulées. Cette situation catastrophique a mis en difficulté les différents gouvernements qui se sont retrouvés face à d'inextricables problématiques toutes difficiles à résoudre. On se souvient à ce propos de la fameuse planche à billets initiée au moment où la trésorerie publique était à sec. Cette politique était certes conjoncturelle, mais ses effets durent jusqu'à maintenant et ne sont pas prêts de s'estomper. Cela a eu d'énormes répercussions sur le pouvoir d'achat des Algériens en général et des travailleurs en particulier. L'inflation a pris ces derniers temps une autre dimension et les prix sont devenus incontrôlables. En effet, les prix de certains produits de première nécessite ont atteint des cimes jamais atteintes auparavant.
Ce mois sacré de Ramadhan a été ainsi, du moins jusqu'à présent, particulièrement éprouvant pour les petites bourses car la ménagère souffre le martyre mais n'arrive pas à remplir son couffin. C'est dire combien la situation socio-économique est difficile. On comprend dès lors pourquoi les syndicats autonomes sont montés au créneau pour tirer la sonnette d'alarme. L'effervescence que connait le front social atteste de cette grande inquiétude qui taraude l'esprit des travailleurs et de leurs représentants syndicaux. Les grèves qui sont allées se multipliant ces dernières semaines sont l'expression apparente de cette inquiétude qui ira certainement crescendo à l'avenir tant les salaires qu'ils perçoivent n'arrivent plus à leur assurer le minimum car l'inflation galopante a tout emporté sur son passage.


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