Après avoir été annoncée au mois de janvier pour sa tenue en février, la Fête de la musique a été reportée au mois de mars. Cet événement majeur de la musique se tiendra à la salle Ibn Zeydoun du 28 au 30 mars avec des concerts de plusieurs groupes musicaux et la tenue d'une exposition dédiée bien entendu à la guitare.
Après avoir été annoncée au mois de janvier pour sa tenue en février, la Fête de la musique a été reportée au mois de mars. Cet événement majeur de la musique se tiendra à la salle Ibn Zeydoun du 28 au 30 mars avec des concerts de plusieurs groupes musicaux et la tenue d'une exposition dédiée bien entendu à la guitare.
Evènement musical entièrement dédié aux amoureux de la gratte, les organsateurs promettent aux mélomanes «une ambiance des plus conviviales en compagnie de groupes d'artistes exceptionnels».
La Fête de la guitare, un nouvel évènement du genre, initié par l'Office Riadh El-Feth (Oref), se tiendra du 28 au 30 mars prochain à la salle Ibn-Zeydoun, apprend-on auprès des organisateurs.
Une panoplie de groupes de musique et de guitaristes solistes de différentes régions d'Algérie prendront part à cette toute première manifestation culturelle consacrée à la guitare, instrument à cordes dont l'apparition remonte au XIIIe siècle. Les passionnés de guitare pourront apprécier des spectacles de rock, flamenco, manouche et même de musique classique et traditionnelle. Le public aura l'occasion d'assister à des soirées animées par les artistes et groupes Ithrane, Aminos, Dead & Crazy, Bermudes, La Seconde Méthode, Jovan Milenkevic, Dzaïr, Farida Ladjadj, Youva, Lotfi Attar, Nazim Kri, Redouane Tilmati, Sid Ali Mohamedi et Nazim Absolute. Outre les soirées, la Fête de la guitare comportera des masters class et une exposition d'instruments dans le hall de la salle Ibn Zeydoun. «La Fête de la guitare, premier évènement culturel consacré entièrement à cet instrument de musique, se veut avant tout un évènement rassembleur pour donner une vocation culturelle aux amateurs de guitare...», expliquent les organisateurs.
Il est a noter que cet instrument musical est prisé de la part de beaucoup de musiciens algériens professionnels et amateurs.
Les premières traces connues d'instruments similaires à la guitare remontent à 3.000 av. J.-C. environ en Perse. Etymologiquement, le mot «guitare» est une combinaison de deux mots : guit qui provient du sanskrit sangîta signifiant «musique», et la seconde partie târ, purement persan et qui signifie «corde». Le sanskrit était initialement une langue des Aryens, habitants de l'Iran et du Nord-Ouest de l'Inde. Malgré des sonorités proches, le mot guitare n'est pas dérivé du mot sitar, qui désigne un instrument à cordes, mais est peut-être passé par le mot grec kithara , et de façon presque certaine par l'arabe qîtâra, puis l'espagnol guitarra.
Dans le dictionnaire Escudier (1854), il est écrit à «guitare» (p. 289) : «On ne sait rien de certain sur l'origine de cet instrument. On pense généralement qu'il est aussi ancien que la harpe (renvoi au mot), et que les Maures l'ont apporté en Espagne, d'où il s'est ensuite répandu au Portugal et en Italie. Du temps de Louis XIV, il était fort à la mode en France ; mais la vogue qu'il eut fut de courte durée, et après avoir brillé d'un éclat tout nouveau, il y a quelques années, sous les doigts d'artistes forts habiles, il est aujourd'hui presque complètement abandonné comme le plus ingrat et le plus monotone des instruments». Quant à l'origine du mot, le dictionnaire d'Alain Rey indique à propos de ce nom : «Est emprunté au XIIIe siècle (1275-1280 quitarre), à l'espagnol guitarra morisca (guitare mauresque en français, 1349) (') Le mot espagnol remonte au grec kithara peut-être par l'intermédiaire de l'arabe kittàra. Le rapport avec le persan sih tar "trois cordes", nom d'instrument, et des mots apparentés (égyptien, chaldéen), n'est pas clair. Le nombre de cordes variant (sept en Grèce), plusieurs instruments sont désignés par ce nom. L'espagnol médiéval connaît la guitarra latina, proche de notre guitare actuelle, et la moresca à trois cordes proche du luth et de forme ovoïde.»
Ce sont les Maures qui apportèrent les premières guitares en Europe, en Espagne au Xe siècle. La forme moderne est apparue dans ce pays, après différentes évolutions des guitares latines et mauresques, sans doute en passant par la vihuela. Bien que voisine du luth, elle constitue une famille différente et leurs évolutions sont distinctes.
La guiterne était un instrument populaire durant le XIVe siècle. La guiterne qui était jouée avec un plectre, avait un corps plat, le corps et le manche étaient construits d'une même pièce de bois et elle avait habituellement quatre cordes simples.
C'est le luthier espagnol Antonio de Torres, en 1874, qui donna à la guitare la forme et les dimensions de la guitare classique actuelle. De nombreuses déclinaisons ont été créées au XXe siècle (folk, jazz, électrique) à partir de cette guitare Torres.
Evènement musical entièrement dédié aux amoureux de la gratte, les organsateurs promettent aux mélomanes «une ambiance des plus conviviales en compagnie de groupes d'artistes exceptionnels».
La Fête de la guitare, un nouvel évènement du genre, initié par l'Office Riadh El-Feth (Oref), se tiendra du 28 au 30 mars prochain à la salle Ibn-Zeydoun, apprend-on auprès des organisateurs.
Une panoplie de groupes de musique et de guitaristes solistes de différentes régions d'Algérie prendront part à cette toute première manifestation culturelle consacrée à la guitare, instrument à cordes dont l'apparition remonte au XIIIe siècle. Les passionnés de guitare pourront apprécier des spectacles de rock, flamenco, manouche et même de musique classique et traditionnelle. Le public aura l'occasion d'assister à des soirées animées par les artistes et groupes Ithrane, Aminos, Dead & Crazy, Bermudes, La Seconde Méthode, Jovan Milenkevic, Dzaïr, Farida Ladjadj, Youva, Lotfi Attar, Nazim Kri, Redouane Tilmati, Sid Ali Mohamedi et Nazim Absolute. Outre les soirées, la Fête de la guitare comportera des masters class et une exposition d'instruments dans le hall de la salle Ibn Zeydoun. «La Fête de la guitare, premier évènement culturel consacré entièrement à cet instrument de musique, se veut avant tout un évènement rassembleur pour donner une vocation culturelle aux amateurs de guitare...», expliquent les organisateurs.
Il est a noter que cet instrument musical est prisé de la part de beaucoup de musiciens algériens professionnels et amateurs.
Les premières traces connues d'instruments similaires à la guitare remontent à 3.000 av. J.-C. environ en Perse. Etymologiquement, le mot «guitare» est une combinaison de deux mots : guit qui provient du sanskrit sangîta signifiant «musique», et la seconde partie târ, purement persan et qui signifie «corde». Le sanskrit était initialement une langue des Aryens, habitants de l'Iran et du Nord-Ouest de l'Inde. Malgré des sonorités proches, le mot guitare n'est pas dérivé du mot sitar, qui désigne un instrument à cordes, mais est peut-être passé par le mot grec kithara , et de façon presque certaine par l'arabe qîtâra, puis l'espagnol guitarra.
Dans le dictionnaire Escudier (1854), il est écrit à «guitare» (p. 289) : «On ne sait rien de certain sur l'origine de cet instrument. On pense généralement qu'il est aussi ancien que la harpe (renvoi au mot), et que les Maures l'ont apporté en Espagne, d'où il s'est ensuite répandu au Portugal et en Italie. Du temps de Louis XIV, il était fort à la mode en France ; mais la vogue qu'il eut fut de courte durée, et après avoir brillé d'un éclat tout nouveau, il y a quelques années, sous les doigts d'artistes forts habiles, il est aujourd'hui presque complètement abandonné comme le plus ingrat et le plus monotone des instruments». Quant à l'origine du mot, le dictionnaire d'Alain Rey indique à propos de ce nom : «Est emprunté au XIIIe siècle (1275-1280 quitarre), à l'espagnol guitarra morisca (guitare mauresque en français, 1349) (') Le mot espagnol remonte au grec kithara peut-être par l'intermédiaire de l'arabe kittàra. Le rapport avec le persan sih tar "trois cordes", nom d'instrument, et des mots apparentés (égyptien, chaldéen), n'est pas clair. Le nombre de cordes variant (sept en Grèce), plusieurs instruments sont désignés par ce nom. L'espagnol médiéval connaît la guitarra latina, proche de notre guitare actuelle, et la moresca à trois cordes proche du luth et de forme ovoïde.»
Ce sont les Maures qui apportèrent les premières guitares en Europe, en Espagne au Xe siècle. La forme moderne est apparue dans ce pays, après différentes évolutions des guitares latines et mauresques, sans doute en passant par la vihuela. Bien que voisine du luth, elle constitue une famille différente et leurs évolutions sont distinctes.
La guiterne était un instrument populaire durant le XIVe siècle. La guiterne qui était jouée avec un plectre, avait un corps plat, le corps et le manche étaient construits d'une même pièce de bois et elle avait habituellement quatre cordes simples.
C'est le luthier espagnol Antonio de Torres, en 1874, qui donna à la guitare la forme et les dimensions de la guitare classique actuelle. De nombreuses déclinaisons ont été créées au XXe siècle (folk, jazz, électrique) à partir de cette guitare Torres.
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Posté Le : 14/03/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kahina Hammoudi
Source : www.lemidi-dz.com