L’Algérie exporte depuis 2004, en moyenne, 550 mille tonnes de
ferraille par an. Cet article analyse l’offre et la demande de cet input
stratégique pour la sidérurgie sur le marché national et tente d’établir
les liens qui pourraient exister entre la consommation nationale en
acier, en forte hausse, et la capacité du pays à régénérer ses gisements
de ferraille. Il ressort de nos travaux que la consommation nationale
en acier, telle qu’elle est structurée, accentue la prédominance de la
ferraille «âgée» et produit peu de ferraille «neuve». Ceci nous laisse à
penser que la régénération de l’offre est le fait du rajeunissement
accéléré du parc de biens de consommation finaux et des programmes
de renouvellement et de démolition. De ce fait, la ferraille exportée
provient essentiellement de produits en fin de vie.
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Posté Le : 24/05/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Maghlaoui Mahmoud
Source : Les cahiers du CREAD Volume 25, Numéro 88, Pages 33-63