Oran aspire à devenir une métropole. Mais ce qui chagrine ses visiteurs est le fait de voir ses rues envahies de tas de ferrailles abandonnées. C'est le cas, notamment, des anciens publiphones de la défunte entreprise Oria, qui se dégradent sous l'effet de la corrosion et de l'agression de l'homme.Ils sont toujours visibles au niveau de plusieurs quartiers de la ville d'Oran. Ne servant plus à rien, ces centaines de cabines sont devenues encombrantes et il est temps de les retirer. La responsabilité incombe aux services communaux chargés de l'entretien de la voirie et des espaces publics. Plusieurs de ces cabines constituent un danger réel, comme celles qui sont installées au coin des rues. En raison de la dense circulation que connaît la ville, plusieurs d'entre elles ont été heurtées, comme c'est le cas de celle qui se trouve à l'intersection, entre les deux avenues Mekki Khelifa et Diffalah.
Dans d'autres endroits isolés de la ville, ce sont des tas d'autres ferrailles qui sont déposés par des individus sans scrupule sachant que les camions de collecte des ordures ménagères ne les prennent pas en charge. Pire encore, des épaves de vieilles voitures, voire de bus désossés, sont abandonnées par leurs propriétaires alors qu'ils auraient dû les déposer près d'une décharge réglementaire ou bien faire appel aux ferrailleurs pour s'en débarrasser.
Cependant, ce phénomène a pris de l'ampleur, notamment depuis 2010 suite à l'interdiction des exportations de déchets ferreux dans le cadre de la loi de finances complémentaire de la même année pour couper l'herbe sous les pieds aux exportateurs qui s'approvisionnaient à travers les différents réseaux de vols de câbles et autres métaux ferreux et non ferreux.
Posté Le : 10/07/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : F Ben
Source : www.letempsdz.com