La fermeture des marchés à bestiaux prolongée à Tiaret

El Groun et ferme Djillali Missoum à Aïn Bouchekif, Beit El Ghoula à Dahmouni, El Mekharef à Frenda, Dheriaat et Hafsa à Chehaima, un peu partout à Aïn Dheb, Sougueur, Tousina, Naïma jusqu'aux fins fonds de la lointaine Taguine (Zemalet Emir Abdelkader), presque toutes les régions pastorales de Tiaret sont touchées par l'hécatombe due en partie à la fièvre aphteuse et à la peste des petits ruminants.Plus d'un mois après l'apparition de symptômes, des images de ces dizaines de petites bêtes brandies par leurs propriétaires comme pour signifier leur impuissance tournent en boucle. Les images diffusées sur les réseaux sociaux restent, elles, spectaculaires et renseignent sur le degré de contagion. «Depuis avant-hier, les responsables en charge de l'agriculture ont prolongé d'un autre mois la fermeture des marchés hebdomadaires à bestiaux», dira l'inspecteur vétérinaire dans une déclaration à la radio.
Une décision apparemment sans impact car, comme on l'a signalé dans ces mêmes colonnes, les éleveurs et autres maquignons, peu consciencieux, ont directement ou indirectement concouru à la propagation de la maladie. Cela intervient alors qu'éleveurs, techniciens et responsables demeurent sur le qui-vive.
Il y a dans l'air comme un syndrome qu'aucun spécialiste n'a pu éluder pour l'heure bien que certaines sphères rompues à ce genre d'évènements malheureux tentent par tous les moyens d'accréditer des thèses, voire le remède miracle. Mais pour l'heure, et comme l'a si bien souligné un internaute, «le seul maillon faible de la chaine reste l'éleveur».