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La femme vue par un homme



La femme vue par un homme
Simone e Beauvoir disait qu'on ne naissait pas femme mais qu'on le devenait plutôt,mais avec une meilleure formulation et avec l'élégance intellectuelle d'une époque où les esprits (toujours intellectuels) étaient tournés sur un monde de possibilités et de surpassements. D'ailleurs vers ces années là de la première moitié du siècle dernier, tout était SUR-quelque chose : Dali faisait des peintures dites "Surréalistes" , les vues neitzschiennes du SUR-homme étaient toujours discutées et Simone nous livrait sa version bien personnelle de la SUR- femme ...Mais au jour d'aujourd'hui et avec une consistance démographique supérieure a celle qui était du temps de Sartre, une volonté propre plus affirmée etinstitutionnalisée dans pratiquement tous les secteurs et domaines de la vie.Cette femme "non-née" est-elle devenue la femme de debauvoir en étant devenue la femme d'aujourd'hui '!Depuis que la femme "non-née" est sortie de notre cote, nous avons su marcher cote à cote a travers les siècles , les déserts de neige et de sable, lesépidémies, les frontières politiques, les religions, les dilemmes cornéliens etmême la stratosphère ...Et dans ce cours majestueux ou nous avons nous les hommes -toujours avec elle et surtout grâce à elle- su revoir le gôuts des fruits déjà connus depuis trop longtemps et trouver la saveur de la vie et son sens dans sa survivance.Nous nous sommes même retrouvés nous-mêmes, dans cette évidence qui nous permet de nous réjouir à la vue, dépassant le simple reflet d'une image passée d'un bébé qui tête sa mère, joue plus tard avec sa s3ur puis protège sa propre fille de ses jeunes reflets.A lors, bien-sûr ces notions assez globales arrivent à se contextualiser sanstrop de dégâts, dans l'Algérie de la fin de 2016. Où la symphonie de la femmepersiste encore avec un code de la famille qui améliore sa condition, un taux de réussite au bac supérieur a celui de l'homme, une égalité à l'homme sur le plan des salaires et face au code de la route mais malheureusement avec quelques notes qui sonnent parfois faux comme une image standardisée et partagée entre les monopoles médiatiques (qui vont des mannequins d'Instagram aux divers obscurantistes),des champs d'expressions souvent insuffisants a ses dimensions et variations et qui lui valent un mal-être général qu'elle laisse transparaitre bien plus qu'elle ne l'exprime.Enfin, la femme, qu'elle soit "née" ou pas, qu'elle connaisse Debauvoire oupas, qu'elle soit féministe ou pas, la femme tout-court, a souvent desdifficultés a juste être femme, s'habiller comme une femme, se tenir comme une femme, parler comme une femme, se sentir femme. Là alors il arrive aussi que l'homme (qui fera l'objet d'un prochain article) dans les limites de sacompréhension de cette femme de Schrödinger, à la fois "née" et "non-née" et ne pouvant vivre sans elle , n'arrive pas a résoudre la fameuse équation, jusqu'à se retrouver lui même dans la même situation que le chat (pour ne pas dire que la femme).Il devient donc aussi à la fois "homme-né" et "non-né", et se reformule en une équation tellement complexe qu'elle inclut parfois des facteurs comme la conduite, la cigarette, sortir le soir, marcher dans la rue, s'habiller librement... et se complique dans des degrés démesurées grimpant aux échelles de la société et de la religion, mettant de coté les inconnus qu'il faut trouver, oubliant même les raisons qui ont précédé les chiffres et les lettres et ces mathématiques elles-mêmes.Après quoi la femme tout comme l'homme, quand ce n'est pas quantique ... c'est relatif !Yacoub ALIOUANOMAD(EPAU)/Rédaction Numérique de "Liberté"


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