Algérie

La femme saharienne, facteur d'enrichissement



La femme saharienne, facteur d'enrichissement
Les participants à un séminaire national sur la narration algérienne contemporaine «Narration et Sahara» ont présenté, mercredi à Adrar, la femme saharienne comme un facteur d'enrichissement du roman algérien.Pour Dr Ikram Tektek, de l'université d'Adrar, la femme saharienne a constitué de «tout temps un important facteur d'enrichissement du roman algérien et a largement contribué à développer la littérature arabe en général, l'algérienne en particulier». «Ce plus est reflété par la diversité culturelle et des singularités de la femme saharienne, targuie de l'Ahaggar, Hiziya des Ziban (Biskra), Taghitia (Béchar), Mozabite (Oasis) et Touatie (Adrar), très présente dans le roman narratif algérien», a soutenu l'intervenante. De son côté, Dr Tarek Thabet, de l'université de Batna, a mis en exergue la relation entre la littérature du Sahara avec la femme, les aspects artistiques et matériels dans le roman algérien, et l'aspect esthétique de la femme saharienne dans la littérature algérienne et arabe en général. L'universitaire Mohamed Benmennoufi (Alger) a évoqué le rôle de la femme et les techniques de sa représentation dans le discours narratif algérien, à travers le roman «l'infirmière révoltée» de l'auteur Mohamed Salaheddine, alors que le conférencier Amine Messarini (université de Tlemcen) a estimé, sur la base de l'étude de modèles traitant de la femme, que celle-ci constitue un thème narratif et une composante principale du roman saharien. Les séminaristes ont, en ouverture des travaux de la rencontre, rendu un vibrant hommage, à titre posthume, aux personnalités littéraires algériennes que sont Assia Djebbar, Abdelouaheb Hagui et Hocine Filali, retraçant des pans des vies et oeuvres littéraires de ces personnalités de renommée mondiale. Initié par la maison de la culture d'Adrar, ce rendez-vous littéraire de trois jours vise parmi ses objectifs l'examen de la typologie narrative traitant de la femme et ses relations humaines dans un environnement saharien, en tant que modèle social particulier, ont indiqué les organisateurs. La rencontre regroupe une pléiade de chercheurs et hommes de lettres, issus de différentes institutions universitaires du pays, qui se penchent sur l'examen des problématiques littéraires inhérentes à la femme saharienne à travers des lectures anthropologiques, dont la femme du Touat dans le roman «Grotte du Savon» de l'auteur Abdallah Kerroum, «La Femme dépositaire du patrimoine de la société Targuie» décrite dans le roman «Club des Pins» de l'écrivaine Rabea Djalti et «L'image de la femme entre le réel, l'imaginaire et la symbolique dans le texte narratif algérien».




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