«La femme policière est fière d'appartenir à ce corps de sécurité»

Le Directeur général de la sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel, a souligné, avant-hier jeudi à Alger, l'apport, important, de la femme en termes de développement, conformément, a-t-il observé, à la stratégie globale judicieuse du président de la République qui préconise l'implication de tous les individus au sein de la société pour s'adapter aux exigences de modernité.«La femme policière, imprégnée des valeurs de la République et mue par une ferme détermination, est fière d'appartenir à ce corps de sécurité et à veiller à assurer la sécurité du citoyen», a-t-il indiqué. Dans un message adressé aux femmes au sein du corps de la sûreté nationale, à l'occasion de la Journée internationale de la femme, lu en son nom par le commissaire principal, Mohamed Filali, le DGSN a mis en avant le climat professionnel, favorable, a-t-il dit, ayant permis aux fonctionnaires de la sûreté nationale à se faire une place de choix. En assumant, a-t-il poursuivi, des missions difficiles de par leur nature. «Les statistiques font ressortir une courbe ascendante de la présence de la femme dans les rangs de la police au titre d'un plan de déploiement qui tient compte des spécificités de chaque poste et de la situation sociale de la fonctionnaire», a poursuivi le général major Abdelghani Hamel. Evoquant la place de la femme dans ce corps de sécurité, le DGSN a observé que l'élément féminin représente plus de 10% de l'effectif de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). «Le taux de représentation de la femme au sein des rangs de la Sûreté nationale dépassait actuellement 10,22% du nombre global des effectifs», a-t-il relevé. Ce taux, a-t-il poursuivi, est appelé à augmenter conformément aux futurs plans de recrutement. Les réformes constitutionnelles et juridiques décidées par le président de la République Abdelaziz Bouteflika, a encore observé M. Hamel, ont conforté la place de la femme algérienne dans l'édifice social, à travers sa participation directe à l'action politique, à l'effort de développement et à l'édification de l'Etat, en permettant, a-t-il indiqué encore, à toutes les compétences, sans exclusive, de contribuer aux efforts d'édification. La femme algérienne, a poursuivi le DGSN, a prouvé, comme elle l'a toujours fait, sa capacité à surmonter les difficultés, en occupant les plus hauts postes dans les différentes structures et instances, quelle que soit sa spécialité, en s'engageant dans une concurrence loyale dans tous les domaines, en faisant preuve d'un engagement et d'une détermination hors pair. Saluant, au passage, le parcours, exceptionnel, de la femme algérienne, riche de victoires, de hauts faits et de positions honorables. «La femme algérienne a su lutter avec courage et détermination contre le colonisateur à qui elle donna des leçons inoubliables en termes de résistance», a-t-il ajouté. Des femmes cadres et des policières retraitées, mais aussi d'autres personnalités à l'instar de l'artiste Chafia Boudraa, la journaliste Zahia Benarous, l'artiste Atika Toubal et la sportive Salima Souakri ainsi que des Moudjahidate, ont été, à l'occasion, distinguées lors d'une cérémonie organisée au siège du groupement de réserve et d'intervention de la sureté nationale de Kouba, à Alger.