Algérie

La femme au c'ur des projections



La femme au c'ur des projections
Le ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi, a donné, hier, depuis le palais de la culture Moufdi-Zakaria, le coup d'envoi de la première édition des Journées internationales du film féminin, organisées par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC).En présence des anciennes ministres de la Culture, Z'hor Lounissi et Nadia Labidi, auxquelles se sont jointes de grandes figures du septième art national, dont la grande comédienne Farida Saboundji, et des cinéastes étrangères, Mihoubi a dit tout le bien qu'il pense de cette nouvelle manifestation culturelle dédiée à la Palestine. « C'est une reconnaissance au rôle joué par la femme non seulement dans le cinéma, mais dans tous les domaines de la vie publique à commencer par son engagement dans la guerre de Libération nationale », a-t-il souligné en appelant à impliquer davantage la gent féminine dans le processus du cinéma (production, réalisation, écriture, adaptation, comédie). « La femme ne doit pas rester confinée dans une posture thématique », a-t-il lancé. Tout en se félicitant des grands rendez-vous qui animent le cinéma national (festival du film arabe d'Oran, festival du cinéma méditerranéen d'Annaba, festival du film engagé d'Alger...), le premier responsable du département de la Culture a indiqué que ses services travaillent sur plusieurs projets dans le cinéma, notamment pour les régions du Sud en grand besoin de ce genre d'évènement. Le ministre a, également, insisté sur le caractère multinational de la production cinématographique qui domine actuellement la scène planétaire et dont l'Algérie devrait s'inspirer. Priorité de se secteur, Mihoubi a réaffirmé sa volonté de redorer le blason du cinéma national tel qu'il était dans le passé avec les Hamina, Rachedi, Slim Riadh, Laskri, Bakhti...De son côté, la coordinatrice générale de l'évènement, la réalisatrice, Baya Hachemi, s'est félicitée de la concrétisation de ce projet qu'elle avait initié en compagnie de femmes cinéastes algériennes, à l'image de Yamina Chouikh, non sans insister sur le caractère « académique » devant présider à ses destinées. « Nous sommes réunis ici pour évoquer, notamment, les soucis liés à la pratique cinématographique, que ce soit dans le scénario, l'adaptation, ou la formation », explique-t-elle.En guise de préambule, deux courts métrages, l'un retraçant l'épopée du cinéma révolutionnaire algérien, produit par l'association, et l'autre, palestinien, ont été projetés. Un programme riche et varié a été concocté à cette occasion (conférences thématiques, ateliers de débats et de formation, projections de cours métrages...). Rappelons que les représentants de plusieurs pays, Canada, Tunisie, Maroc, Liban, Palestine, Espagne, Egypte, Jordanie, Soudan, Djibouti... prennent part à ces journées.




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