Algérie

« La femme algérienne était disposée à assumer le prix de son indépendance » Nadjet Tibbouni à c'ur ouvert



« La femme algérienne était disposée à assumer le prix de son indépendance » Nadjet Tibbouni à c'ur ouvert
La générale de la pièce de théâtre « El Djamilate », qui a été présentée, samedi dernier, au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachetarzi, est une production du théâtre régional Azzedine-Medjoubi d'Annaba. La pièce, mise en scène par Sonia, sur un texte de Nadjet Tibbouni, est un hommage aux Algériennes qui ont combattu l'occupation coloniale. La femme algérienne était disposée à assumer, sans hésitation aucune, le prix de son indépendance « aussi lourd » soit-il. L'idée d'une résistance par tous les moyens pour combattre l'occupant animait l'Algérien et l'Algérienne depuis 1830, date de l'invasion coloniale, mais sa forme nationale achevée était devenue une réalité. Car, le peuple algérien, qui subissait les affres du colonialisme, croyait en un sursaut libérateur et salvateur. Evoquant la nécessaire écriture de l'histoire de la Révolution, Nadjet Tibbouni dira que « le peuple doit savoir que nul n'a fait cadeau de l'indépendance à l'Algérie. Mais que celle-ci a été arrachée de haute lutte suite à de lourds sacrifices consentis par le peuple algérien. Le général de Gaulle, après une guerre des plus féroces, a été contraint, face à la résistance farouche des Algériens, à abdiquer et reconnaître l'indépendance de l'Algérie », dira-t-elle en substance.


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