Algérie

La félonie de la terre et du progrès



Il est maintenant clair que la modernité n'offre pas seulement une aisance dans l'existence mais elle s'accompagne aussi d'une saignée financière pour les communs des mortels. Peu d'entre eux arrivent à suivre la cadence infernale que réclame l'expansion des créations et des nouvelles technologies avec lesquelles l'homme croyait se déifier. Les besoins se sont démultipliés. Les exigences des nombreuses utilités qu'impose la vie moderne augmentent sans cesse en nombre car il s'avère que le progrès a un prix.Transports, habillement, alimentation, santé, éducation, tous ces forts ingrédients, devenus nécessaires à la limite de l'obligatoire, que l'on croyait mieux enrichir la vie, ont exigé de nouvelles cultures et de nouvelles charges que l'homme où qu'il soit n'arrive plus à supporter.
Dans le monde actuel, il en est ainsi pour des millions et des millions de familles et de ménages. Un ouragan nommé disette est en passe d'emporter la capacité de moult foyers humains d'assumer le cours normal de leurs existences. Le comble est que la nature et le progrès se sont donné le mot pour une complicité de plus en plus forte pour courber l'échine de l'humain. La première était pourtant censée être sève salvatrice. Le second a été poussé pour apporter le bonheur. La félonie des deux donne l'impression de vouloir transformer la terre en enfer.
Huit milliards et certainement plus, la population mondiale est aux prises avec une arithmétique curieuse et qui désappointe pour ne plus que l'on sache qui des hommes ou de la terre supporte l'autre. Il parait que l'Inde est devenue depuis peu le pays le plus peuplé du monde avec près d'un milliard et demi d'habitants. Le drame des Indiens est que leur grande majorité souffre d'un manque énorme des moindres commodités indispensables à sa survie. Ils sont détenteurs de la bombe atomique mais ils manquent de pain.
L'énorme anomalie n'est cependant pas une spécificité indienne. Elle est à l'image de toute l'humanité. Riche en détentions vaseuses mises au placard pour une supposée prévention sécuritaire, mais pauvre en premières nécessités à garantir aux placards.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)