La Fédération tunisienne se plaint de l'arbitre algérien

L'arbitrage de l'Algérien Abid Charef, lors de la finale aller de la Ligue des champions d'Afrique, qui s'est jouée vendredi dernier au Caire entre le Ahly d'Egypte et l'Espérance de Tunis (3-1), est en train de provoquer des «remous» en Tunisie.N'ayant pas apprécié quelques décisions du referee algérien, la Fédération tunisienne de football s'est carrément plainte à la Confédération africaine de football (CAF). Dans un communiqué rendu public avant-hier sur son site internet, la Fédération tunisienne a «dénoncé la mauvaise prestation de l'arbitre de la rencontre qui a commis des fautes techniques graves qui ont influé sur le résultat du match». Celle-ci demande, à cet effet, à la CAF de «prendre immédiatement les décision adéquates à l'encontre de l'arbitre en question afin de garantir la bonne foi et l'intégrité de l'arbitrage africain».
La Fédération tunisienne a également évoqué, dans sa lettre adressée à la CAF, d'autres décisions qu'elle reproche cette fois-ci à l'instance africaine, comme «la divulgation dans les médias égyptiens du nom de l'arbitre de la rencontre quatre jours avant, alors que l'Espérance n'en a eu connaissance qu'à la veille du rendez-vous» ou le fait que «des sanctions relatives à une précédente rencontre du club tunisien soit tombées 24 heures avant ce match face au Ahly».
Il faut rappeler, en dernier lieu, que lors de cette empoignade, remportée par le club égyptien par trois buts à un, l'arbitre Abid Charef avait sifflé deux penalties pour le Ahly et un pour l'Espérance. A chaque fois, l'homme en noir algérien a eu recours à la VAR, l'assistance vidéo à l'arbitrage, utilisé pour la première fois dans une compétition de la CAF, mais sans changer de décisions. Les deux penalties accordés au Ahly ont été largement contestés par les Tunisiens.