Algérie

La fédération nationale du secteur de la justice monte au créneau Le dialogue ou les tribunaux !



L'ambiance qui règne dans les cours et les différents tribunaux depuis la dernière action de protestation des greffiers n'augure rien de bon. 'Si jamais la base bouge ce sera jusqu'au bout et nul ne pourra arrêter son action. Car ce sera une protestation pour la dignité et non pour l'argent", avertit le président de la Fédération nationale du secteur de la justice, lors d'un point de presse tenu hier à la Maison des syndicats.
Revenant sur les dernières actions de protestation menées ces derniers jours, notamment le sit-in devant le Parlement le jour de l'adoption du plan du gouvernement Sellal, Mourad Ghedia a exposé les éventuelles actions que compte lancer le syndicat au cas où la chancellerie persiste à faire la sourde oreille. Un appel est d'emblée lancé pour 'l'ouverture d'un dialogue. C'est notre souhait et c'est notre appel au nouveau ministre du secteur". 'Nous sommes prêts dès maintenant à répondre à l'invitation pourvu que la tutelle accepte enfin de dialoguer avec nous pour régler le conflit", insiste Ghedia. Mais, si la médiation des parlementaires n'aboutit pas, la fédération se tournera vers la justice.
'Nous avons frappé à toutes les portes y compris celle du président de la République sur conseil de l'ex-ministre Belaïz, mais rien n'a été fait alors nous allons nous tourner vers la justice. Nous allons ester en justice les responsables qui bloquent notre combat", déclare le conférencier. La fédération lance un autre appel à Charfi 'pour assainir son département. Il faut que le ministre fasse un mouvement de directeurs au sein du département". Le syndicat pointe un doigt accusateur vers 'un groupe de responsables au niveau de la chancellerie qui bloquent la satisfaction des revendications des greffiers pour cacher leurs dépassements et autres erreurs".
'Nous citerons principalement le DRH", lancent les membres du BN présents à la conférence. Pour ce qui est des membres du bureau national de la fédération, qui n'ont toujours pas repris du service, la tutelle les ignore et ne leur verse même pas leurs salaires. 'Nous n'avons rien reçu de la chancellerie alors que nous n'avons toujours pas arrêté notre grève". Une grève qui risque de se propager à la veille des élections locales.
M B


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