La Fédération des parents d'élèves sur le pied de guerre

La Fédération des associations des parents d'élèves de la wilaya de Tizi Ouzou est sur le pied de guerre depuis plusieurs jours, afin de veiller activement, disent ses représentants, à la bonne application du protocole sanitaire durant la période des examens du BEM et du bac. Il s'agit surtout, pour cette fédération, d'être sûre que tous les moyens matériels et humains ont été mis en place par les pouvoirs publics contre la propagation du virus dans ces établissements qui devront accueillir 30 700 candidats, à savoir 14 800 pour le BEM et 15 900 pour le bac, répartis à travers 118 centres."À l'approche de ces examens, nous avons visité de nombreux centres et parlé avec leurs responsables pour voir ce qui a été prévu afin d'accueillir nos enfants dans les meilleures conditions", a déclaré, à ce sujet, le président de la Fédération des associations des parents d'élèves de Tizi Ouzou, Youcef Challal. "Nous veillerons encore à ce que les salles soient désinfectées régulièrement et à ce que le nombre de 20 élèves par classe ne soit pas dépassé", a poursuivi notre interlocuteur.
Lors d'une virée au lycée du 20-Août, au chef-lieu de wilaya, prévu comme centre d'examen pour les épreuves du bac, le censeur de l'établissement, Rafik Belkhir, nous a rassurés quant à la disponibilité des moyens nécessaires pour le bon déroulement de cet examen. "Outre la disponibilité des moyens pour l'application du protocole sanitaire dans notre établissement, nous avons également organisé une période de révision, comme demandé par notre tutelle, au profit des élèves et au cours de laquelle nous avons accueilli une centaine d'élèves, sur les 167 concernés par le bac dans notre établissement. Les autres ont souhaité réviser chez eux", a expliqué M. Belkhir.
Pour sa part, Mme Mira Chabour, conseillère d'orientation au lycée du 20-Août, incite les élèves "à créer les mêmes conditions de travail chez eux, à la maison, en révisant avec une bavette et sans climatisation. Une manière pour eux de s'exercer et de s'adapter aux conditions réelles, le jour du bac".

K. Tighilt