Algérie

La FAO se penche sur le cas africain



La FAO se penche sur le cas africain
L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) tiendra, à partir de demain et jusqu'au 28 mars, à Tunis, sa 28e conférence régionale consacrée à la question de la sécurité alimentaire dans le continent africain.Une cinquantaine de représentants d'organisations de la société civile en Afrique se sont réunis, vendredi à Tunis, pour formuler des recommandations devant être soumises à cette rencontre régionale. Sur le thème «Les jeunes Africains et le développement agricole et rural», celle-ci traitera également de sous-thèmes relatifs à la sécurité alimentaire et au chômage des jeunes, outre le programme africain pour l'agriculture familiale. La manifestation, à laquelle prendront part 300 experts internationaux dans le domaine de l'agriculture, regroupera une cinquantaine de ministres africains.La FAO note que l'Afrique regroupe les classes sociales les plus jeunes au monde, soit 65% de ses habitants âgés de moins de 35 ans. Chaque année, près de 20 millions de jeunes Africains sont intégrés dans le marché de l'emploi. Près de 63% d'Africains vivent dans les zones rurales et 70% gagnent leur vie à partir de l'agriculture, d'où l'intérêt majeur de ce congrès interrégional. La FAO fait remarquer aussi que le continent africain est la région la plus vulnérable en matière de sécurité alimentaire.Des rapports d'organisations internationales spécialisées dans le domaine agricole indiquent à cet effet que le continent noir, avec des niveaux de production agricole relativement bas, de faibles revenus en milieu rural et des moyennes élevées en matière de malnutrition, demeure la région la plus fragile en termes de sécurité alimentaire malgré les efforts déployés dans ce domaine. Concernant l'Algérie, la FAO a indiqué, il y a quelques semaines, qu'elle figurait parmi les rares pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) ayant enregistré une «avancée significative» pour réduire la sous-alimentation, tout en observant toutefois la «forte dépendance» de cette région des importations alimentaires.




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