Algérie

La fantasia, thème d'une exposition de Leïla Boutammine Oran, art pictural



Une exposition d'art pictural, consacrée à la fantasia, est proposée à Oran par l'artiste Leïla Boutammine qui compte une centaine d'oeuvres dans son corpus photographique dédié spécialement à l'équitation traditionnelle algérienne. Un public nombreux a pris part à la cérémonie de vernissage de cette manifestation, organisée jeudi soir au Centre culturel Emir Abdelkader en présence des walis d'Oran et de Relizane ainsi que du romancier Yasmina Khadra.Une exposition d'art pictural, consacrée à la fantasia, est proposée à Oran par l'artiste Leïla Boutammine qui compte une centaine d'oeuvres dans son corpus photographique dédié spécialement à l'équitation traditionnelle algérienne. Un public nombreux a pris part à la cérémonie de vernissage de cette manifestation, organisée jeudi soir au Centre culturel Emir Abdelkader en présence des walis d'Oran et de Relizane ainsi que du romancier Yasmina Khadra.
L'exposition, qui se tient trois jours durant, permet aux visiteurs d'apprécier la qualité du travail réalisé par Leïla Boutammine qui, au-delà de l'esthétique de ses peintures et photographies, suscite un vif intérêt autour de l'aspect historique et patrimonial de la fantasia.
L'artiste a sélectionné à cette occasion une trentaine de toiles et de clichés relatifs à l'équitation traditionnelle dans l'Ouest, tandis que de nouvelles expositions sont prévues dans d'autres régions du pays pour mieux décrire les particularités des différentes fantasias algériennes. Un autre support est également utilisé pour faire comprendre les techniques des cavaliers, comme la chronophotographie qui consiste en un procédé d'analyse des mouvements à partir d'une série de photographies projetées sur écran lors de l'exposition.
"Par ce procédé, la fantasia est décortiquée dans tous les sens, elle est traitée comme une matière chorégraphique, analysée sur l'ensemble de la déambulation de la troupe de cavaliers, à commencer par les unités visuelles du binôme cavalier-cheval jusqu'à l'alignement de la 'alfa' (attroupement général), la salve et la décélération de la fantasia", a expliqué Leïla Boutammine.
Les premiers visiteurs de cet événement culturel ont aussi pris plaisir à baigner dans l'ambiance agrémentée par la présence de cavaliers de l'association équestre de Mostaganem, appelés "Neggad" en référence à la déclamation poétique (tenguid) qui précède la bataille devant être livrée contre les forces d'occupation.
Arborant tenue et fusil traditionnels, ces neggad ont fait lecture de poèmes anciens, à la rime parfaite, scandés à la manière des grands chefs exhortant leurs troupes à déployer toute leur énergie lors de la bataille face à l'ennemi colonial. Cette manifestation artistique, dont un avant-goût avait été donné à Oran à l'occasion de la célébration du 58e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954, est le fruit de près de trois années de travail sur le terrain, a fait savoir l'artiste.
Ses recherches documentaires l'ont aussi amené à élaborer un ouvrage qui sera prochainement publié sous le titre "Fantasia : l'art de la mémoire, la mémoire de l'art", a-t-elle annoncé, précisant que ce livre illustré comportera près de 250 pages autour de l'histoire de l'équitation traditionnelle algérienne.
Son exposition permet, en outre, d'évoquer les grandes figures de la Lutte de libération nationale à l'instar du fondateur de l'Etat algérien moderne, l'Emir Abdelkader, tout en rendant hommage aux localités perpétuant encore la fantasia.
Agée de 36 ans, Leïla Boutammine a vu sa vocation artistique s'épanouir au début de son parcours professionnel dans le domaine de la décoration et de l'aménagement intérieur. Elle a à son actif plusieurs expositions de peintures et de photographies dans différents espaces culturels du pays comme la galerie Mohamed Racim d'Alger et le musée national Ahmed-Zabana d'Oran.
L'exposition, qui se tient trois jours durant, permet aux visiteurs d'apprécier la qualité du travail réalisé par Leïla Boutammine qui, au-delà de l'esthétique de ses peintures et photographies, suscite un vif intérêt autour de l'aspect historique et patrimonial de la fantasia.
L'artiste a sélectionné à cette occasion une trentaine de toiles et de clichés relatifs à l'équitation traditionnelle dans l'Ouest, tandis que de nouvelles expositions sont prévues dans d'autres régions du pays pour mieux décrire les particularités des différentes fantasias algériennes. Un autre support est également utilisé pour faire comprendre les techniques des cavaliers, comme la chronophotographie qui consiste en un procédé d'analyse des mouvements à partir d'une série de photographies projetées sur écran lors de l'exposition.
"Par ce procédé, la fantasia est décortiquée dans tous les sens, elle est traitée comme une matière chorégraphique, analysée sur l'ensemble de la déambulation de la troupe de cavaliers, à commencer par les unités visuelles du binôme cavalier-cheval jusqu'à l'alignement de la 'alfa' (attroupement général), la salve et la décélération de la fantasia", a expliqué Leïla Boutammine.
Les premiers visiteurs de cet événement culturel ont aussi pris plaisir à baigner dans l'ambiance agrémentée par la présence de cavaliers de l'association équestre de Mostaganem, appelés "Neggad" en référence à la déclamation poétique (tenguid) qui précède la bataille devant être livrée contre les forces d'occupation.
Arborant tenue et fusil traditionnels, ces neggad ont fait lecture de poèmes anciens, à la rime parfaite, scandés à la manière des grands chefs exhortant leurs troupes à déployer toute leur énergie lors de la bataille face à l'ennemi colonial. Cette manifestation artistique, dont un avant-goût avait été donné à Oran à l'occasion de la célébration du 58e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954, est le fruit de près de trois années de travail sur le terrain, a fait savoir l'artiste.
Ses recherches documentaires l'ont aussi amené à élaborer un ouvrage qui sera prochainement publié sous le titre "Fantasia : l'art de la mémoire, la mémoire de l'art", a-t-elle annoncé, précisant que ce livre illustré comportera près de 250 pages autour de l'histoire de l'équitation traditionnelle algérienne.
Son exposition permet, en outre, d'évoquer les grandes figures de la Lutte de libération nationale à l'instar du fondateur de l'Etat algérien moderne, l'Emir Abdelkader, tout en rendant hommage aux localités perpétuant encore la fantasia.
Agée de 36 ans, Leïla Boutammine a vu sa vocation artistique s'épanouir au début de son parcours professionnel dans le domaine de la décoration et de l'aménagement intérieur. Elle a à son actif plusieurs expositions de peintures et de photographies dans différents espaces culturels du pays comme la galerie Mohamed Racim d'Alger et le musée national Ahmed-Zabana d'Oran.


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