L'auditoire de la librairie Media-book, lié d'habitude à l'historicité pantouflarde, s'est rafraîchi d'une ondée de belles-lettres de jouvence où le récit dit "fantasy" s'est amalgamé au fictionnel grâce à Anys Mezzaour "premier jeune auteur algérien de ce genre littéraire".L'aura de l'agora du livre s'est ravivée à l'auréole juvénile et à l'idéal chimérique durant l'après-midi littéraire qu'a animé l'auteur Anys Mezzaour autour de sa trilogie Le lien des temps (éditions ENAG). Dans l'optique d'en finir avec le cliché de l'adage "Si jeunesse savait si vieillesse pouvait", l'auteur de L'espérance des mondes (éd. Enag 2016) se focalise autour du thème de la vie de la jeune génération algérienne, ses doutes et ses espoirs. Outre qu'il a l'éloquence de l'orateur, Anys Mezzaour a aussi la plume en verve avec laquelle il burine les rêves mais aussi le clair-obscur de ses pairs sur l'étendard des revendications d'une jeunesse qui est aussi inouïe que ses récits. À ce titre, l'auditoire de la librairie Media- book lié d'habitude à l'historicité pantouflarde, s'est rafraîchi d'une ondée de belles-lettres de jouvence où le récit dit "fantasy" s'est amalgamé au fictionnel.
Au registre de la féerie de l'irréel, il y a également l'assaut du fabuleux contre intelligence mais aussi la montée de l'étrange qui nous tend la main vers les frontières de l'illusoire. "La fantaisie n'est qu'un rêve pour faire et défaire l'univers à l'aide de schémas ou de projets de sociétés plus abracadabrants les uns que les autres" a déclaré l'auteur de La terreur des mondes (éd. Enag 2015). S'il y a une preuve, celle-ci est à chercher dans l'imaginaire fécond de l'auteur de Entendu dans le silence (éd. Casbah 2018) qui a réussi à guider son auditoire dans les méandres de l'intrigue et de l'avatar. Si passionnant, que l'assistance pour la plupart des séniors, s'est autorisé à un retour à la "Guy l'éclaire" vers ses lectures de jeunesse, dont celles de Stanley Lieber (1922-2018) dit Stan Lee ou Stan the Man qui a façonné les super-héros Spider-Man, Hulk, Iron Man? Seulement, il faut savoir garder raison et admettre que l'?uvre livresque d'Anys Mezzaour est modelée de l'énigmatique qui s'amalgame à la nébuleuse du fantastique et qui augure d'un genre à l'avenir prometteur. "La fantaisie est un outil d'expression. D'où la chimère de distinguer le réel du faux ou le rationnel du surnaturel" a ajouté l'auteur de La proie des mondes (éd. Enag 2013) qu'il a imagé du haut de ses onze années.
Certes qu'il subit l'influence de Joanne Rowling dite J. K. Rowling notamment pour l'éblouissante saga Harry Potter et autres "seigneurs" du fantastique à l'instar de Daniel Gerhard Brown dit Dan Brown auteur de Da Vinci code (2003). À ce titre, l'augure qu'a exprimé l'écrivain Kaddour M'hamsadji dans sa préface, sied à l'éclosion d'Anys Mezzaour : "Au final, laissons la jeune conscience algérienne exprimer ? fût-ce par la magie de l'Académie d'Elémentia ? Les valeurs de son rêve qui est en avance de ce que l'on est capable d'imaginer, - on verra après?" Quoi qu'il en soit, "le premier jeune auteur algérien de Fantasy est bel et bien né !". À noter que la rencontre a été modérée par notre confrère Meziani Abdelhakim.
Louhal Nourreddine
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Posté Le : 01/06/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Louhal Nourreddine
Source : www.liberte-algerie.com