Algérie

La famille révolutionnaire en deuil



Le moudjahid Khelil Silem , «ammi Khelil» n'est plus , il a rendu l'âme en cette fin de semaine laissant derrière lui un vide irremplaçable au sein de la famille révolutionnaire.Né en 1940 à Aïn Beïda, ammi Khelil touché par l'oppression coloniale et les actes de barbarie commis par l'occupant français a rejoint très tôt le maquis, c'est en 1958 qu'il a pris les armes auprès de ses frères aînés que sont Hamdi Ali et Farès-el-Hanafi dans les monts des Aurès, puis dans les monts de Souk Ahras, plus précisément à Béni Salah.
Tout jeune, au lendemain de l'indépendance, Khelil a été incorporé au niveau de la 5e Région militaire à Constantine où il a côtoyé le colonel Abdelghani avant de quitter les rangs de l'ANP pour travailler au niveau de l'hôpital de Meskiana puis celui de Aïn Beïda jusqu'à sa retraite.
Aprés une maladie de courte durée, ammi Khelil nous quitta en silence et sa disparition qui a circulé comme une trainée de poudre a mis en émoi tous les habitants de la ville des Haracta et ceux de la région tellement il était estimé par tous avec son éternel sourire.
Avant hier, une foule nombreuse est venue de partout pour lui rendre un dernier hommage , notamment la famille révolutionnaire , et il a été enterré au cimetière central de la ville de Aïn Beïda.
«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons».
Que Dieu le Tout-Puissant l'accueille en Son Vaste Paradis.
Moussa Chtatha


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)