La famille de l’opposant algérien Ali Mecili, assassiné à Paris en 1987, a déposé une demande de confrontation entre un diplomate algérien, soupçonné d’être le commanditaire du meurtre, et son accusateur, a annoncé hier l’avocat des parties civiles, Me Antoine Comte.
Mohamed Ziane Hasseni, responsable du protocole au ministère algérien des Affaires étrangères, interpellé le 14 août à Marseille (Sud-Est), avait été inculpé le lendemain à Paris pour “complicité d’assassinat” et placé sous contrôle judiciaire. Le commanditaire présumé de l’assassinat faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international depuis décembre 2007.
M. Hasseni est accusé d’avoir commandité ce meurtre par un ex-officier algérien du contre-espionnage, le colonel Mohammed Samraoui, en exil depuis une dizaine d’années en Allemagne où il était en poste de 1992 à 1996. “Nous avons déposé mardi une demande de confrontation entre les deux hommes”, a précisé à l’AFP
Me Comte.
Selon lui, le juge Baudoin Thouvenot “devrait faire droit à cette confrontation”. Entendu lundi par le juge sur le fond du dossier, M. Hasseni a une nouvelle fois nié son implication dans cette affaire, estimant être victime d’une homonymie avec le véritable commanditaire de l’assassinat. Il a d’ailleurs annoncé avoir fait appel de son inculpation et du contrôle judiciaire qui lui est imposé. Ali Mecili, 47 ans, exilé en France en 1965, avait été assassiné par balle le 7 avril 1987 dans le hall de son immeuble à Paris.
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Posté Le : 04/09/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : AFP
Source : www.liberte-algerie.com