Algérie

La famille du martyr Zirout Youcef dans la tourmente



La famille du martyr Zirout Youcef dans la tourmente
Malgré la sonnette d'alarme tirée par l'Ocrava (Office communal de la restauration et la réhabilitation des vieux quartiers de la ville de Annaba) quant au danger que représentent les habitations précaires, au niveau des vieux quartiers de la wilaya de Annaba, dans la vieille ville notamment, où 37% des habitations sont précaires et dans plusieurs autres vieux quartiers qui restent jusqu'à l'heure actuelle habités par de nombreuses familles majoritairement pauvres comme M'Haffer, la Colonne, la Cité du 11 décembre 60, les immeubles menaçant ruine continuent de s'effondrer.
Un nouveau drame est survenu hier dans la soirée touchant des occupants d'une ancienne bâtisse située au 15, rue Ghroud Med Nasser ex-rue Gualdes. Ses habitants, des proches du grand moudjahid Zirout Youcef, sont répartis en trois familles vivant dans un F2 chacune. Nous avons trouvé les photos du chahid accrochées à un des murs, fissuré, de l'habitation en question. Une des femmes de la famille Ghourabi Rachid, qui était hier dans sa petite cuisine en train de préparer tranquillement son dîner, a eu la fâcheuse surprise de voir son sol s'écrouler soudainement pour atterrir en bas de l'étage au niveau de sa voisine. Durant sa chute et par miracle, la victime n'a eu que quelques légères blessures aux jambes avant qu'elle ne fut évacuée par les éléments de la Protection civile vers l'hôpital Ibn Rochd de Annaba. Ces quartiers enregistrent chaque année des effondrements, occasionnant outre des dégâts matériels, des pertes en vies humaines surtout à l'approche de la saison hivernale. La police de l'urbanisme a déjà dressé à plusieurs reprises des PV de constat qu'elle a adressés aux services techniques. Ces derniers ont recensé plus de 6 000 bâtisses menaçant ruine. Certaines familles en danger ont pu bénéficier de logements dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire, du logement social ou participatif, et d'autres attendent toujours de quitter les lieux.


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