Algérie

La faillite du tout-professionnel



Souvent décevant depuis sa mise en œuvre par Raouraoua dès son premier mandat, à l’exception du récent coup d’éclat où l’EN, menée par un groupe majoritairement pros, s’est qualifiée au Mondial sud-africain, le «modèle algérien» ne fait, en effet, plus bonne fortune. Nos mondialistes, qui n’ont désormais plus aucune motivation, se font avoir par de «maigres bras» comme la Tanzanie, matée chez elle par le Maroc et la Centrafrique du Corse Jules Accorsi aux moyens dérisoires. Le constat est accablant ! L’Algérie, qui a enfanté des joueurs locaux de haut niveau et surtout attachés à leur patrie, se doit de revenir «au produit local» avec un renforcement sélectif et (très) restreint d’éléments évoluant à l’étranger. L’Algérie a besoin de joueurs expatriés qui servent le pays et pas s’en servir. Les joueurs du cru sont bien valables pour défendre leur emblème, il suffit de les responsabiliser davantage et de leur donner les mêmes moyens offerts aux... pros.Le cas de la JS Kabylie est le plus édifiant. Les Canaris avec un effectif jeune et formé en Algérie, n’ont-ils pas réussi à malmener le Ahly du Caire et Al Ismaïly, essentiels pourvoyeurs de la sélection égyptienne, triple championne d’Afrique de suite. Le président de la Fédération, Mohamed Raouraoua, se doit de revoir sa politique envers l’équipe nationale. Car, au train où vont les choses, l’on risque fort d’enterrer le joueur local. 
 


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