Algérie

La FAF et la LFP tiennent leur AGO


La FAF et la LFP tiennent leur AGO
Les deux instances suprêmes du football national, la LFP et FAF, ont organisé mercredi et jeudi derniers leur conclave ordinaire pour l'exercice 2014. Deux rendez-vous réglementaires qui n'ont pas, tout compte fait, révélé la véritable santé «morale et financière» de ces deux structures de développement et de gestion du sport-roi en Algérie.Les bilans moral et financier ont certes été approuvés. Pourraient-ils en être autrement tant que les congressistes, dirigeants de clubs ou responsables de ligues, avaient d'autres chats à fouetter que de demander des comptes à leur hiérarchie. Mais, l'essentiel des affaires du jeu à onze a été discuté en coulisses. Entre mercredi matin, et l'arrivée des participants aux deux conclaves, et jeudi matin, beaucoup de sujets ont été traités en «off». La mise en scène diffusée en live streaming, jeudi lors de l'assemblée générale ordinaire de la FAF, a surtout valu par quelques hochements de tête, des interdits et des «ouf» à l'annonce de la levée des sanctions nationales prononcées en août dernier envers la JSK.Les apartés ont été si nombreux avant les deux réunions protocolaires. Au menu, la situation désastreuse des clubs. Une gestion calamiteuse des ressources qui a généré un terrible manque à gagner. Mercredi, Kerbadj, le démissionnaire du poste de président de la LFP, ayant même suggéré de mettre en faillite nombre parmi les 32 affiliés de son instance. Son vice-président, Fawzi Guellil, révélera la pensée de la structure dirigeante du football professionnel en Algérie en déclarant à qui voulait bien l'entendre que « si des solutions ne sont pas trouvées à court terme, les Sspa/clubs se dirigent inévitablement vers une situation irréversible de cessation de paiement », donc de banqueroute.L'étouffement financier de ces sociétés à caractère sportif, mais si gargantuesque sur le plan économique, ayant poussé les clubs dits professionnels à solliciter le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à leur accorder un nouveau statut juridique. A défaut de les exonérer de toutes leurs dettes. C'est au sortir de ces deux réunions que les membres des deux instances se lâcheront véritablement en confiant les véritables raisons de leur venue au Sheraton-Hôtel. Le «militant» Abdelkrim Medouar, porte-parole de l'ASO Chlef, estimant lors de son intervention au cours de l'AGO de la LFP que « La Ligue de football professionnel créée en juillet 2011 pour gérer les championnats professionnels des Ligues 1 et 2, dispose de prérogatives limitées, voire moins importantes que celles des Ligues des Wilayas », réaffirmant la nécessité « d'ouvrir un débat à ce propos». Un «débat» qui n'a pas eu lieu officiellement. Ni lors de l'AGO de mercredi, ni celle de jeudi. Pour les « décideurs, penseurs et acteurs» du football national, une nouvelle «réforme» est vitale. Et qui dit réforme réclame les fonds publics que l'Etat doit débloquer pour sauver une discipline qui ne vaut que par l'insatiable appétit de ces maîtres de l'entourloupe.


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