Algérie

La FAF a-t-elle le temps de se reconstruire '



Les langues se délient autour des 730 milliards de centimes et du 1 million d'euros laissé par la précédente équipe de la Fédération algérienne de football.Le monde sportif algérien s'interroge sur ce qui a été réalisé depuis l'élection du nouveau président, en l'occurrence Kheireddine Zetchi. Deux années viennent de s'écouler et, le bilan n'est toujours pas présenté. Serait-il une «feuille morte» ' s'interroge un ex entraineur d'un club de division nationale 1. Les promesses qui devaient pousser l'instance nationale de football vers le changement, continuent d'accuser un sacré retard à tous les étages des ligues. La machine tourne au ralentit. L'arbitrage qui devrait être l'élément moteur est mis à l'index par les gestionnaires des différents clubs. Zetchi leur avait promis de sanctionner les mauvais élèves du sifflet et de les faire remplacer. Amère constat des clubs qui dénoncent la persistance du phénomène.
«On a vraiment peur de jouer au football, ce n'est pas l'envie qui nous manque, mais comment préparer une rencontre avec un arbitrage qui décide du vainqueur ' Ils vont nous dire que nous sommes en train de dénigrer l'arbitrage, c'est faux, c'est une amère réalité du terrain, mis à part deux ou trois qui sont sincères, les autres jouissent lorsqu'ils font écraser la rencontre à leur pied...dans quel pays un club demande à ce que X arbitre n'officie pas sa rencontre ' Du jamais vue, sauf chez nous, en Algérie, on n'en a marre, nous sommes dégouté et nous ne faisons confiance à personne. Nous devons tous réagir afin que ces personnes qui sabotent le foot dégagent...»
La force des mots ne manque de faire fragiliser. «Le couple Amalou-Ghouti a montré ses limites durant les deux dernières saisons. La violence gangrène toujours notre sport roi. La FAF et la LFP piétinent les règlements». L'affaire des licences non octroyées aux clubs endettés est l'exemple frappant. «S'accordant les prérogatives de la CRL et de la commission de discipline, le Bureau fédéral a instruit la LFP d'interdire les licences aux clubs ayant plus d'un milliard de centimes de dettes», fait remarquer un confrère.
«Le recrutement de Djamel Belmadi serait le seul point positif, outre le ratage qui a fait perdre un temps fou à l'Equipe nationale par la nomination d'Alcaraz et de Madjer, lesquels ont plongé la sélection dans un coma plus profond que celui dans lequel elle se trouvait avant l'arrivée de Zetchi», caricaturise un média. Il était comme l'homme qui allait instaurer une confiance de relance du football national. Venant d'un club ou il avait réussit à le faire imposer en championnat et une course vers le sommet, en l'occurrence le PAC. Les présidents de clubs veulent un changement au niveau des commissions. Ils veulent du sang neuf et semblent de plus en plus embêtés par cette situation qui bafoue les principes élémentaires du football national. Zetchi aura-t-il le temps de revoir sa copie '
De tout balayer et mettre en place de nouveaux mécanisme qui puissent servir cette discipline et non pas le contraire. La saison s'efface, et il ne reste que très peu de temps pour le président de la FAF pour corriger les erreurs commises par ses membres incapables, semble-t-il, de tenir compte des expériences des professionnels. Le professionnalisme, justement, qui peut nous en dire deux mots ' Qui peut expliquer pourquoi les promesses du président ne sont pas respectées. Est-il pris au piège ' Par qui '


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