Algérie

La face cachée du 10 mai prochain!



Que l'on ne s'y trompe pas! Les députés de la prochaine assemblée seront élus quel que soit le taux de participation. Ils obtiendront leur mandat sur la base des suffrages exprimés. Le taux de participation peut donc leur être indifférent. Pour cette année et compte tenu de la difficile conjoncture mondiale mais surtout régionale, il y a un autre «candidat» qui est l'Algérie. Et là c'est un autre calcul. Contrairement aux députés, l'Algérie n'y gagnera que sur la base du taux de participation. Sa victoire ne sera pas validée par le Conseil constitutionnel mais par le concert des nations. Par tout ce que la planète compte en pays. Amis ou ennemis. Ils suivront avec une attention inhabituelle ce taux de participation. Pour savoir si les Algériens sont «friables» ou pas. Pour savoir s'ils sont unis lorsqu'il s'agit de la cause nationale. Ces informations prennent une haute importance dans les desseins des agitateurs. Plus le taux de participation sera élevé et plus leur chance de semer le désordre sera nulle. Ils le savent. Ils savent qu'un peuple uni est invincible. Ils savent que l'union fait la force. Que dans ce cas aucun «printemps arabe» n'est possible dans notre pays. Allez, on va illustrer tout ceci par un peu d'histoire. Que ce soit les Turcs durant trois siècles ou la colonisation française durant un siècle, tous deux ne doivent leur longévité dans notre pays qu'à nos divisions. Ce n'est que lorsque tout le peuple algérien s'est uni comme un seul homme lors de la guerre de Libération nationale que nous sommes parvenus à nous affranchir. Ironie de l'histoire, les deux plus grands «VRP» du «printemps arabe» sont aujourd'hui la Turquie et la France. Toutes deux peuvent très bien penser connaître le «terrain» où il est toujours possible de «diviser pour régner». L'Algérie du XXIe siècle n'a rien, absolument rien à voir avec l'Algérie qu'ils ont connue, du XVIe au XIXe siècle. La différence est marquée par un million et demi de martyrs, plusieurs millions de blessés, huit années de feu, de sang, de douleurs. Ce n'est pas tout. Cette différence se retrouve aussi même après l'indépendance lorsque le terrorisme international avait choisi notre pays comme première de ses cibles. Une décennie encore de sang, de feu, de douleurs et de larmes. Avec cette particularité que le monde entier avait les yeux tournés ailleurs. Nous nous en sommes sortis seuls. Cette différence nous l'assimilons à un «vaccin» auquel nous y avons ajouté un «rappel» qui nous immunise, pour toujours, contre l'ingérence étrangère. Aujourd'hui, ces deux «VRP» sont à nos portes prêts à nous fourguer ce qu'ils appellent «le printemps arabe». Ils attendent le «test» du 10 mai pour savoir si oui ou non nous pourrions être preneurs. Si oui ou non nous sommes les dignes héritiers de la génération de Novembre. De la même lignée que ceux qui ont bouté le terrorisme international bien avant l'éveil du monde sur cette calamité le 11 septembre 2001. Ils attendent notre message. La seule manière de leur faire comprendre, une fois pour toutes, que nous formons un bloc à toute épreuve fait de chair et de sang de nos martyrs, à qui nous sommes tenus par le serment, est de voter en masse le 10 mai prochain. Répétons-le, les députés n'ont pas besoin d'un taux record de participation pour être élus. C'est l'Algérie qui en a besoin. L'ombre du grand moudjahid, le défunt Slimane Amirat, plane au-dessus de nous au moment où nous écrivons ces lignes. On l'entend encore dire, face au désordre du pluralisme à ses débuts: «A choisir entre l'Algérie et la démocratie, je choisirais l'Algérie!». C'est un défi à l'identique, que nous devons relever le 10 mai prochain!.


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