Algérie

La face cachée de l'échec Sports : les autres articles



Engagée pour faire bonne figure, l'équipe nationale rentre bredouille.
Le carré d'as, l'objectif fixé par Vahid qui n'est pas exempt de reproches, demeurera, un v'u pieux pour l'élite nationale, n'étant pas seule responsable de cette bérézina. Les partenaires de Feghouli quittent sans gloire le pays de Mandela où leur participation à la 29e édition de la Coupe d'Afrique des nations, ne fera pas date. Décryptage des prestations des Verts est, qu'on le veuille ou non, du ressort exclusif de ces analystes désintéressés. N'ayant de surcroît aucun compte à régler avec la FAF, le sélectionneur national ou la formation disposant d'une bonne marge de progression. Même si la réalité du terrain est amère, les contenus des rencontres disputées ne sont pas mauvais. Pour bien aborder les futures échéances, il faut se remettre en question et au travail, la plus grande tare de notre sport roi.
Le moment est donc mal choisi pour descendre en flammes le travail effectué par une équipe, au potentiel énorme. Cela dit, l'équipe nationale ne peut et ne doit pas être l'arbre cachant une forêt corrodée , car l'échec de l'EN est en vérité la déroute d'une discipline. Celle-ci est prise en otage par une maffia d'acteurs (le mot n'est pas fort), principale cause de la débâcle des U17 et des piètres sorties des clubs en Coupe de la CAF ou en Champions League africaine qu'on ne doit pas occulter. Sachant qu'un football ne produisant que des manchots-marchands de rêves brassant mensuellement plus de 2 millions de dinars (20 000 euros), ne trouvera pas le bout du tunnel de sitôt. Gangrené par l'esprit clubard et la décriée «tchipa», source de distinction pour les uns et de purgatoire pour d'autres, notre football ne peut, avec de tels faits de petits princes, aspirer à une place au soleil.
Un football ne consacrant que des miettes pour les jeunes catégories complètement délaissées, ne peut rivaliser avec les meilleurs du continent qui avancent à grandes enjambées. Un football qui reste aveugle, sourd et muet face aux néfastes agissements de ces maquignons-dirigeants, rentrés par effraction, ne peut réussir ses sorties internationales. Un football qui laisse faire des barons, gérant à leur guise les milliards qui coulent à flots, est voué à l'échec. Ne faisant rien pour encourager les bonnes volontés et des compétences marginalisées, ce football qui ne protège pas ses arbitres pointés du doigt ou tabassés par le premier venu, ne peut aller de l'avant.
Un football qui a non seulement congédié les dénicheurs de talents mais ne reconnaissant pas les mérites des clubs formateurs avalés par un argent, incapable à lui seul de fabriquer de nouveaux Assad, Dahleb, Mansouri, Magharia, Madjer, Merzekane, Bencheikh, Betrouni, Adjissa et autres, ne peut avancer qu'en reculant. N'étant plus achalandée par un produit du terroir qu'on ne cultive plus, car on met plus de 7 années pour réaliser un stade disposant pourtant d'une enveloppe financière, la vitrine ne peut donc réussir les épreuves d' un concours relevé...


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