Algérie

La drogue et les méfaits du virtuel



Ce vendredi, dans leurs prêches, l'ensemble des imams à travers les mosquées du pays ont mis un point d'honneur à encore sensibiliser les prieurs contre le phénomène de la drogue.Il est patent qu'il a pris des proportions catastrophiques à plusieurs niveaux de la société algérienne comme chez la majorité des pays à telle enseigne que la plupart des gouvernements ne savent plus où donner de la tête.
Mais ni les mises en garde des prêcheurs et leurs appels au sens de la responsabilité, ni le renforcement des mesures punitives législatives décidées dernièrement ne suffiront à eux seuls à venir à bout du danger qui s'étale pour s'imposer comme un mal du siècle.
Les causes de la catastrophe sont multiples. Elles naissent d'abord de la curieuse et maladive recherche d'une contenance existentielle qu'une catégorie de personnes pense trouver pour échapper aux méandres abusés de la vie en société. L'avancée des technologies en perfusant d'immenses progrès ont aussi introduit un mortel besoin de gîter dans l'enfer insidieux de la vie virtuelle. Comme si les offres démultipliées pour une aisance de vie étaient trop lourdes à porter.
Jeunes et moins jeunes s'adonnent à l'isolement, fuite et suicide en même temps car l'échappement est d'abord une tentative de l'effacement du soi.
Des forces sataniques en profitent pour s'enrichir, d'autres pour planifier des stratégies de la mort et détruire tous les sens du bon voisinage.
Le recours pour battre en brèche le fléau est d'abord dans le politique. Il est dans les efforts entrepris par les gouvernants pour harmoniser l'articulation positive de la société. La moue affichée contre les dépenses prodiguées par les autorités algériennes au bénéfice de la jeunesse n'est ni opportune ni de mise.
Le soutien apporté aux jeunes et le grand intérêt qui leur est accordé est la principale arme contre la drogue. Elle est base et amorce d'une impérative éducation sociale que doit suivre la responsabilisation parentale.


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