Algérie

La Djenina, cet éden des vieux



La Djenina, cet éden des vieux
La ville de Aïn Beïda ne compte pas beaucoup de lieux de détente. La seule piscine municipale est en réfection. Aussi, les jeunes férus de natation se rendent à Oum El Bouaghi pour se baigner et se rafraîchir dans cet espace appelé Aquaparc.   En cette période de canicule, les personnes du troisième âge ont trouvé la parade : ils ont jeté leur dévolu sur le square du 1er Novembre. C’est là qu’ils se retrouvent chaque soir, après la prière d’El Asr, pour s’adonner à des discussions et autres réminiscences nostalgiques. Les lieux sont tout à fait propices pour raconter des anecdotes et des souvenirs. Assis sur un banc public, sous le généreux ombrage des frênes qui peuplent le square, ils se rappellent le bon vieux temps qui fut le leur. Certes, ils ne ressentent aucune animosité envers les jeunes d’aujourd’hui, mais ils déplorent parfois, chez eux, des comportements irrespectueux. Le jardin que tous appellent communément la Djenina a connu ses heures de gloire quand il y avait dans chaque carré une variété de fleurs. La tonnelle, recouverte d’un épais manteau de lierre, offre fraîcheur et repos à ceux qui s’y assoient. En face, hélas, le jet d’eau ne chante plus. Il est silencieux depuis que son moteur est tombé en panne. L’an dernier, il attirait une foule bigarrée et joyeuse de jeunes bambins qui venaient s’accouder à sa rambarde. Les enfants y viennent encore pour jouer. Accompagnés d’un aïeul, ils se donnent avec joie à leur jeu favori : cache-cache. Dehors, des jeunes ont dressé un brasero pour  faire cuire des épis de maïs. Il y en a même qui ont occupé les lieux pour proposer une tasse de thé à la menthe. Des grappes de promeneurs sont adossés contre le mur du jardin. Ils sont absorbés par le spectacle de la rue du 1er Novembre, que les anciens appellent encore rue Magenta. Pour les personnes qui souhaitent immortaliser ce souvenir, ils n’ont qu’à faire appel au photographe qui répond toujours à l’appel. Ce dernier, armé de plusieurs caméras portées en bandoulière, sillonne les allées du jardin, l’œil alerte et vif. La nuit, quand les lampadaires s’allument, les vieux rentrent chez eux en se promettant de se retrouver le lendemain, si Dieu le veut.  


Je suit de Ain Beida. La raison de la dégradation est cette wilaya douar. Ain Beida était a l'indépendance l'un des plus importantes villes a l'EST avec plus de 30000 habitants est l'une des villes les plus de cadres a l'époque. Maintenant on la compare avec un douar. Dommage le régime algérien (Boumediane) est a l'origine de la souffrance de plus de 250000 habitants. Fuck le régime il nous a laisser de la pauvreté surtout a Ain Beida ou plus de 45% des gens sont des chômeurs et en plus de ca on est relié toujours a ce douar de régionalisme.
Hamza - Chomeur - Ain Beida, Algérie

21/08/2011 - 18194

Commentaires

Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)